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ACTE DU PRINTEMPS-1962-
Nationalité : Portugal
Titre VO : O acto da primavera
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 10/04/1963
Genre : DOCUMENTAIRE
Réalisation : Manoel DE OLIVEIRA
Prise de vues : Manoel DE OLIVEIRA
Récompenses
- Premier Prix, Médaille d'Or au Festival de Sienne 1964
- Distinction Spéciale Interfilm, Jury international des Eglises Protestantes, Berlin 1981
Résumé
Entre documentaire et fiction, une adaptation d'une représentation populaire du "Mystère de la Passion" de Francisco Vaz de Guimaraez (16e siècle) qui transfigure l'épisode biblique en prenant comme personnages symboliques du récit des paysans du petit village de Curalha dans leur mouvance quotidienne.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 10/20
Cette transposition de la Passion du Christ, version Oliveira, perdant la naïveté et "l'authenticité" de la version théâtrale, n'évite pas toujours les écueils de la lourdeur pathétique, entre exaspération et ridicule.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Si on ne peut dénier à cette oeuvre, le feu du sacré et une indéniable sincérité de la part des acteurs villageois transfigurés par leurs rôles, il faut reconnaître que la versification du texte de cette Passion / Mystère, psalmodié durant toute la durée du film, rend la vision fort pénible au bout d'une vingtaine de minutes .... (Pour ma part, j'ai eu la chance de pouvoir m'isoler en cabine de projection et de suivre le film en muet). A noter, le ton lyrique de la fin, avec apocalypse nucléaire et symbolisme un peu lourd .
Un sujet aride, pour "spécialistes", observateurs de la foi ou autres ethnologues. Cependant, les profanes ne manqueront pas, comme moi, de se sentir touchés par la foi de ces récitants, gens simples et totalement pris dans leur représentation annuelle de la Passion du Christ. Cette Passion est retransposée ici dans la simplicité pastorale de sa représentation, sans le lyrisme de la Passion pasolinienne, ni la grandiloquence torturée de la Tentation scorsesienne. La fin du film remet cette Passion dans un brûlant contexte d'actualité guerrière (images d'archives), qui fait songer aux Communiants de Bergman. Derriere Pasolini, Scorsese, Bergman ou encore Dreyer, Bresson et autres Cavalier, de Oliveira reste un inconnu parfait. Il ne faudrait cependant pas l'oublier dans toute analyse autour de ce sujet, qui ne devrait pas manquer d'inspirer les cinéastes d'aujourd'hui. On a vu hier l'oeuvre d'Arcand, verrat-on demain celle d'un Rohmer ? J'en fait, en tout cas, le pronostic (et le voeu).