Le meilleur moyen de savoir, si l’on est fait l’un pour l’autre, est de se consumer, chacun de son coté, dans des tranches de vies, argumentant par leurs doutes et leurs échecs la programmation d’une connexion naturelle, opérationnelle avec le temps. Pour cela il suffit d’attendre patiemment, à l’aide d’une providence, ayant déjà tout élaborée, que les sentiments montent en puissance, en partageant, le temps d’un relationnel compté, ressentis et expériences.On se perd quelques temps, en testant l’extérieur, puis on se retrouve, avec dans ses bagages pleins d’arguments propices, permettant de se réaliser ensemble.Harry et Sally apprennent à se connaître, dans une montée chromatique vers l’amour, passant par la confidence, et surtout le constat inconscient d’un bonheur inexistant, sans l’association de leurs deux noms.L’amitié n’est qu’une pose, dans un processus émotionnel prenant de l’envergure, au fil des rencontres. Ces retrouvailles épisodiques sont bénéfiques, elles élaborent apaisement et tumultes, dans un prologue en boucle, testé par un couple en devenir.Loin l’un de l’autre, leurs expériences personnelles, semblables à des pétards mouillés, alimentent les prémisses d’une union incontournable, bâtie par ces manques.Eros se finalise enfin, dans un compromis raisonnable, se déclarant sur les hauteurs. Une finalité somptueuse, offerte de nuit, à une Grosse Pomme, répondant par ses lumières, à une heureuse conclusion."Quand Harry rencontre Sally" film concept sur une nouvelle théorie constructive amoureuse, est un merveilleux catalogue, contenant des données permettant à un couple de s’offrir l’un à l’autre, dans un chantier amoureux évitant le piège du coup de foudre.Une nouvelle approche, offrant discours et réflexions, à de jeunes générations un peu trop survoltées par le galbe du corps. Ici on s’affronte dans une dialectique embellie par un paradoxe donnant de l’ampleur à des divergences.L’amour n’est plus une pulsion immédiate, démunie de tests conditionnels, il se construit lentement, on commence par fuir, puis on s’interroge, pour enfin se soumettre et s’apercevoir que l’autre est soi.Pour cela il faut deux des plus belles vertus, la patience et la révélation.