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LE CUISINIER, LE VOLEUR, SA FEMME ET SON AMANT-1989-
Nationalités :
France60 / Pays-Bas152 / Grande-Bretagne
Titre VO : The cook the thief his wife and her lover
Durée : 2h06
Date de sortie en France : 01/11/1989
Distributeur : Pari Film
Visa d'exp. : 69715
Résumé
Dans un luxueux restaurant, le chassé-croisé entre quatre personnages hors pair qui vont "s'entredéchirer" sur fond de gastronomie, de scatologie et d'outrances.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Une oeuvre étonnante, inclassable, souvent dérangeante, d'une brillante construction arithmétique, qui par la rigueur de son propos, la virulence de ses images et le cinglant symbolisme de ses personnages, se place comme un inoubliable chef-d'oeuvre, d'une puissante et vigoureuse maturité.
Critiques - Commentaires Public
3295
Pompeux et lourd, le nouveau film de Peter Greenaway tombe dans les pires travers de son auteur lorsque celui-ci se prend trop au sérieux : condescendant, il étale sans vergogne sa fatuité, comme sa provocation scatophile et morbide. Il n'y a décidément rien à prendre au menu. Sans humour ni saveur, le propos se perd dans un magma de tableaux baroques, débordants jusqu'à la nausée. Indigestion assurée.
3298
Ce film au plan artistique est sans nul doute un chef-d'oeuvre : on imagine Jérôme Bosch derrière une caméra, ce film pourrait être de sa patte, du moins en ce qui concerne la plastique. D'un autre coté, il est évident qu'il faut être dans les meilleures dispositions pour le voir. Ce qui n'empêche pas de le voir : il est absurde de dire "n'allez pas voir...". Voyez et jugez. J'ai détesté le fond, j'ai admire la forme. et même lorsque le rejet est total, il demeure une qualité à cette oeuvre : celle d'exister.
3296
Il faut avoir recouvert, et profondement enfoui tout humanisme et sensibilité sous une couche épaisse d'intellectualisme débilisant pour tenter de sauver de la faillite cette horreur sans nom qu'est ce film de Greenaway. Il y a sûrement une Grande beauté de l'excès nauséeux de la Grosse bouffe, une fascination sans pareille du spectateur face à l'originalité de la baise dans les chiottes et les arrières-cuisines de restaurants, une émotion sans équivalence de la torture des hommes et des enfants... très certainement... Et vous aurez beau, mon très cher Cinéfiches me suriner qu'un film qui dérange par la Provocation est une oeuvre qui a atteint son but... Très bien. J'entends bien que ce film ne peut laisser quiconque indifférent. Quoi qu'il en soit, provoquer le degoût ne permet pas à un film qu'on le considère comme grand. De plus, je me gargarise de n'avoir pas pu supporter ce film jusqu'à son terme. J'interromps un film généralement par ennui, cette fois ce fut par ECOEUREMENT. , bravo Greenaway et chapeau Cinéfiches pour une telle compréhension ... poussée au-delà de l'entendement... Ecoutez ma prière, Ô public : N'ALLEZ PAS VOIR CE FILM !!!