Critique de
MILAN
Il faut avoir recouvert, et profondement enfoui tout humanisme et sensibilité sous une couche épaisse d'intellectualisme débilisant pour tenter de sauver de la faillite cette horreur sans nom qu'est ce film de Greenaway. Il y a sûrement une Grande beauté de l'excès nauséeux de la Grosse bouffe, une fascination sans pareille du spectateur face à l'originalité de la baise dans les chiottes et les arrières-cuisines de restaurants, une émotion sans équivalence de la torture des hommes et des enfants... très certainement... Et vous aurez beau, mon très cher Cinéfiches me suriner qu'un film qui dérange par la Provocation est une oeuvre qui a atteint son but... Très bien. J'entends bien que ce film ne peut laisser quiconque indifférent. Quoi qu'il en soit, provoquer le degoût ne permet pas à un film qu'on le considère comme grand. De plus, je me gargarise de n'avoir pas pu supporter ce film jusqu'à son terme. J'interromps un film généralement par ennui, cette fois ce fut par ECOEUREMENT. , bravo Greenaway et chapeau Cinéfiches pour une telle compréhension ... poussée au-delà de l'entendement... Ecoutez ma prière, Ô public : N'ALLEZ PAS VOIR CE FILM !!!