Voilà bien l'histoire la plus incroyable de l'année ! Aussi insolite que belle, d'ailleurs. Car derrière sa candeur et sa nostalgie profonde, ce film est beau comme un rêve d'été. Cette quête du bonheur et cette rédemption par le rêve réalisé (je ne dévoilerai pas davantage de l'histoire pour ne pas en flétrir la fraîcheur) ont dans leur naïveté quelque chose de bon enfant, de profondément américain. Le rêve, dernier refuge dans une société dépersonnalisée et, depuis la mort des sixties, sans idéal.