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CINÉMA PARADISO-1988-
Nationalités : Italie / France
Titre VO : Nuovo cinema paradiso
Durée : 2h03
Date de sortie en France : 20/09/1989
César 1989 de la meilleure affiche
Réalisation : Giuseppe TORNATORE
Prise de vues : Blasco GIURATO
Musique : Ennio MORRICONE
Autres Récompenses
Prix Spécial Felix 1989
Nota
Durée de la version italienne : 2h30.
Distributeur : Ariane
Visa d'exp. : 67940
Résumé
Salvatore Di Vitta alias Totto est aujourd'hui un grand cinéaste, mondialement reconnu. Pour la mort de son ami Alfredo, le projectionniste du village de son enfance (Giancaldo, au nord de la Sicile) il décide, après 30 ans d'absence, de revenir au pays.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
L'oeuvre est ainsi construite sur une longue et nostalgique évocation d'une époque révolue où le cinéma, avec ses films-flammes, son public goguenard, sa censure paroissiale et son artisanale technique, était encore un moment d'étonnante et de franche convivialité. Sympathiquement tous publics.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Soit! Deux heures de film... On le ressent en tous cas, ce n'est pas forcement péjoratif comme remarque, mais l'impression d'avoir assisté à un peplum lelouchien. Trois époques :
1) Le machiniste Noiret et le petit garçon. Du bon cinéma, des moments forts.
2) Noiret aveugle et l'adolescent machiniste. On s'ennuie un peu.
3) Noiret mort, l'homme devenu "personnalité"; l'ex-machiniste revient au pays pour l'enterrement. Scènes psychologiquement intéressantes.
Malgre tout, le film manque un peu d'âme et les références cinématographiques faites constamment et les mots d'auteurs servent sans doute plus l'intellectualisme mondain que le coeur.
Si je disais que ce film est drôle, émouvant, plein de tendresse, etc, je ne ferais que répéter bêtement ce que la critique quasi-unanime a crié sur tous les tons... Idem si je parlais de l'interprétation magistrale de Noiret et de son partenaire. Une réflexion qui mérite d'être discutée : les plus beaux films du cinéma ne sont-ils pas ceux consacrés au cinéma lui-même ? Bien sûr, on ne peut cantonner tous les chefs-d'œuvre dans un seul genre, mais des films tels que celui-ci et "La rose pourpre du Caire" en sont de brillants exemples.
Souvenirs nostalgiques d'un cinéaste qui revit les années qui virent croître sa passion pour le cinéma. La cause en est le décès de son initiateur, Alfredo, alias Philippe Noiret, tendre et paternel. Ces années du cinéma artisanal furent celles d'une autre époque, d'un autre public, populaire, enthousiaste, émerveillé et expressif devant la magie du grand écran. Ce cinéma du rêve était aussi celui du bricolage et du danger... pour les films (inflammables) au moins autant que pour le projectionniste... Alfredo en perdit la vue, ce qui fut, paradoxalement la chance du jeune Otto, seul initié aux mystères cinématographiques. Otto adulte est le prétexte de la mémoire nécessaire pour représenter un cinema qui n'est plus... les flash-back sont un long regret du merveilleux des premiers temps... En " s'institutionnalisant " le cinéma a perdu sa mystique... Un film beau et tendre...
Emouvante évocation de la vie d'une petite ville autour de son cinéma. Noiret magistral, le petit Totto superbe, et Perrin qui a l'air bien perdu dans tout ça. Une fresque qu'aucun cinéphile ne peut se permettre de louper!
(20/10/89)
Comme sait si bien le faire le cinéma italien, un retour dans le passé ruisselant de nostalgie. Il faut vraiment avoir un coeur de pierre pour ne pas être emporté par l'émotion déferlante. Philippe Noiret est bouleversant, dans ce qui restera comme l'un des plus beaux rôles de sa carrière, et le jeune Salvatore Cascio, fidèle à une longue tradition du cinéma italien (de "Sciuscia'" à "Un enfant de Calabre"), nous chavire par son innocence et sa spontanéité.
Bibliographie