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BATMAN-1989-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Batman
Durée : 2h06
Date de sortie en France : 13/09/1989
Genre : FANTASTIQUE
Réalisation : Tim BURTON
Inspiration : D'après la série de Comics éponyme de Bob KANE
Prise de vues : Roger PRATT
Musique : Danny ELFMAN
Chansons : PRINCE
Produit par Jon PETERS et Peter GUBER
Décors : Anton FURST
Distributeur : Warner Bros
Visa d'exp. : 70792
Résumé
La gigantesque mégalopole de Gotham City est aux mains d'un puissant consortium de malfrats que le maire de la ville et quelques fidèles collaborateurs veulent expurger. Parmi eux, Jack Napier qui va connaître la punition d'un étrange homme/chauve-souris, Batman : une chute dans une cuve d'acide lui déformera cruellement les traits du visage. Une lutte implacable entre ce dernier, qui se fera nommer "le Joker" et le représentant du "Bien", de "l'Ordre", de la "Conformité" va commencer.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
Une oeuvre fantastique, sur un personnage légendaire, avec bien des longueurs qui peut provoquer un intérêt par une lecture au second degré.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Ce film n'est pas mal et même marrant. Mais le scénario a quelques faiblesses, en effet comment Bruce Wayne reconnait-il dans le Joker, l'assassin de ses parents et non pas en Jack Napier ? De même, le film copie trop "Dark knight" de Frank Miller et en oublie la légende. Enfin Billy Dee Williams n'a pratiquement pas d'importance, on pourrait presque se demander pourquoi il est là, même cas pour Lee Wallace. Quant au commissaire Gordon, il a pratiquement perdu l'importance qu'il a dans la BD et la fin laisse à désirer : pourquoi faire mourir le Joker, alors que c'est le pire ennemi de Batman?
Sans la pub, çà serait allé, et pourtant y'a un truc qui manque. Je ne vous parle pas du jeu des acteurs, des décors, ni de ce que tout le monde parle, mais du scénario. Il manque quelque chose: une chose qu'il y avait même dans un navet comme "superman" : l'origine du héros. D'accord, il y a la scène du meurtre des parents, mais rien de la création longue et douloureuse du Batman dans l'esprit et le corps de Bruce. Mais je ne serais pas de ceux qui crachent sur Batman, pas un film-culte. Mais pas un film-merde. La critique est aisée.
inconnu(e)
Jamais un film n'aura tant illustré la dégénérescence du public américain. Même les effets spéciaux ne sauvent pas un scénario lamentable et les personnages : un Batman qui fait pitié plutôt qu'il n'impressionne, et un Joker qui se fout littéralement de sa gueule, avec ses attitudes grotesques. Une fois le premier rush parisien passé, la "province" a vite su à quel genre de film elle avait affaire... Dans la plupart des cinémas, Batman s'est vite fait jeté des écrans panoramiques au profit d'Indiana Jones. Le pari du bourrage de crâne est perdu en Europe... et nous sauvegardons notre intelligence!
Non mais qu'est-ce que j'entends un peu partout? Que le Batman est nul? Propos recueillis il est vrai auprès d'individus aussi cinéphiles qu'un banc de sardines. Banc de sardines qu'à du aller voir le film, parce qu'on en parle même chez Foucault Jean-Pierre. Mais bandes de pequenots, vous n'étiez pas obligé d'y aller. Faut pas croire tout le temps ce que dit la télé et les journaux. Soyez un peu adulte; est-ce que moi je m'occupe de critiquer la dernière saison du PSG ?Non. Alors fermez vos gueules. J'adore ce film, mais je dois avouer ques les nains cinéphiles, les pequenots ont du décrocher quand Nicholson abat la batwing avec son revolver, s'ils avaient pas décroché avant.
signature non-référencée
Une question : Batman ou Joker ??? Nous nous le demandons après la diffusion de ce long métrage... ou Jack Nicholson ne cesse de faire le clown, ne nous laissant qu'un Michael Keaton assez mièvre dans son rôle... remise en arrière-plan. Bref... le rabattage publicitaire fait quelques mois avant sa sortie... ne masque qu'une oeuvre sans intérêt... amortie financièrement par le merchandising exécrable de la Warner Bros. William Sienkiewicz.
inconnu(e)
Malgré tout ce que l'on a pu dire sur ce film, c'est une réussite. Cependant, on pouvait s'attendre à mieux en se fiant au public américain ... C'est cela qui nuit à ce film ...
signature non-référencée
J'ai vu "Batman" et j'ai été plutôt déçue (comme tout le monde, je crois). La nuit suivante, j'ai fait un mauvais rêve : je revoyais "Batman", avec Humphrey Bogart, dans le rôle de joker et Kevin Costner (mon préféré) dans celui de Joker... Françoise.
inconnu(e)
Bon, arrêtez de vous exciter comme çà, on s'en fout, je dirais simplement que ceux qui on vu "Beetlejuice" ont oublié le genre de cinéaste qu'est Tim Burton. J'espère être assez clair ...
inconnu(e)
"Il paraît que c'est extraordinaire et qu'on a rarement fait un film comme çà. Il paraît qu'en Amérique il a très bien marché, mais ici, je ne sais pas. Moi, j'ai plutôt envie de voir "La vie et rien d'autre" avec Azéma et Noiret, il paraît que c'est un film super. Je ne me souviens plus de la dernière fois que j'ai vu un film." (Conversation entendue dans un bus strasbourgeois, fidèlement rapportée par WT.)
Malgré les grands renforts de publicit tapageuse, Batman n'est qu'un film très moyen dans son scénario. Mais pour tout le reste, je crierai au chef-d'oeuvre: de superbes décors, des trucages du tonnerre, et surtout, une interprétation magistrale signée Jack Nicholson dans un des plus beaux rôles de sa carrière. Il manque quand même le scope. Pour un film de cette renommée, cela aurait été la moindre des choses!
(15/09/89)
inconnu(e)
Un film agréable et bien réalisé au niveau des effets spéciaux (et encore Burton aurait-il pu faire bien mieux, s'il n'avait pas autant sacrifié au cachet des acteurs) Le scénario est toutefois bien mince. La personnalité de Nicholson ne parvient toutefois pas à faire oublier la pauvreté du héros : Batman. Si ce dernier a un joli costume, il est, en civil, d'un ordinaire, et donc d'une médiocrité à faire pleurer. Le dernier dessinateur de Batman, Frank Miller, avait su donner une dimension intéressante au personnage, dimension qui n'a fait qu'influencer très lointainement le film...Bref, un film qui aurait pu être passionnant s'il avait repris totalement la psychologie donnée par Miller à son Batman. Un film qui aurait du être, à mon avis, une réflexion psychologique et philosophique sur le mythe du héros : obsession de la justice (ou plutôt de la vengeance) solitude, misanthropie, misogynie, phobies... C'est ainsi que je vois Batman : seul le plus torturé des fous pourrait ainsi se mettre à combattre un "mal" très relatif, de façon spontanée et gratuite, et qui plus est en ne sortant que la nuit, et dans un costume grotesque.
Bibliographie