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L'ANNEE DU DRAGON-1985-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Year of the dragon
Durée : 2h16
Date de sortie en France : 13/11/1985
Genre : POLICIER
Themes
Suicide
- cinéma américain -
Noël et Réveillon
- cinéma américain -
Drogue - trafic
- cinéma américain -
Réalisation : Michael CIMINO
Inspiration : D'après le roman éponyme de Robert DALEY
Prise de vues : Alex THOMSON
Musique : David MANSFIELD
Produit par Dino DE LAURENTIIS
Distributeur : AMLF
Visa d'exp. : 60092
Résumé
Un brillant inspecteur de police, Stanley White, mène son enquête, dans le célèbre quartier new-yorkais de Chinatown, sur le meurtre, durant les traditionelles fêtes du Nouvel An, de Jackie Wong, un des parrains de la pègre locale, par trois jeunes fort déterminés. Aidé d'une fringante Chinoise, Tracy Tzu, journaliste à la télévision, notre pandore va tenter de nettoyer le légendaire quartier.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Excellent travail, mené tambour battant par un cinéaste en verve, une fulgurante interprétation de Mickey Rourke et un formidable moment de cinéma "d'action".
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
"L'année du dragon" est un opus extrêmement violent montrant les ravages malhonnêtes de certains héritages ancestraux, emportés et entretenus sur d'autres terres. Être Américain signifie bien souvent un parachutage économique, sur un territoire neuf ou sans idées nouvelles, on implante ce que l'on a emporté dans ses bagages.Suite à sa délocalisation, le Chinois, mathématicien royal sur ses terres, se retrouve en miettes au bout du monde, suite à la construction d'un chemin de fer dont il ne dispose d'aucune reconnaissance.Pour survivre et avoir un nom, il ne lui reste plus qu'à entretenir un ego revanchard, dans une mégapole gangrenée par le meurtre le racket, le trafic et les conflits de générations.Pendant que le Polonais brutal et maladroit se chauffe au charbon, en se baladant dans la vie comme dans un magasin de porcelaines, que l'Irlandais pose pour la postérité devant un chemin de fer qu'il n'a pas construit, que l'Italien se retrouve complètement démuni devant une nouvelle manière de faire beaucoup plus expéditive, l'Asiatique d'une main de fer engloutit par la corvée ses congénères dans les bas-fonds.Toute cette faune ayant pour nom "Amérique", lâchée en pleine nature, assure le spectacle permanent d'un territoire à feu et à sang dont la violence représente le seul outil de communication.Un récit âpre et sans douceur sur l'impossibilité d'avoir un esprit créateur sur d'autres contrées.On fait ailleurs ce que l'on faisait chez soi.