Et lentement s'écoule le long fleuve qu'est la vie, avec ses joies et ses peines, ses moments de bonheur et ses drames. Le film fleuve de René Féret (dédié à ses parents), riche d'un charme désuet comme on n'en fait plus, charrie aussi un bon paquet de sensiblerie "facile". L'authenticité de l'interprétation est pour beaucoup dans la réussite du film, tout comme le travail sur la lumière. Malgré sa bonne volonté, "Baptême" n'atteint cependant jamais l'ampleur de "Heimat".