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UN ROI A NEW YORK-1957-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : A king in New York
Durée : 1h45
Date de sortie en France : 25/10/1957
Genre : COMÉDIE
Themes
Milieu judiciaire et juridique
- cinéma américain -
Voyeurisme
- cinéma américain -
Hôtels
- cinéma américain -
Télévision
- cinéma américain -
Réalisation : Charles CHAPLIN
Scénario : Charles CHAPLIN
Prise de vues : Georges PERINAL
Musique : Charles CHAPLIN
Produit par Charles CHAPLIN
Décors : Allan HARRIS
Distributeur : United Artists
Visa d'exp. : 19962
Résumé
Le roi Shadhow vient trouver refuge aux Etats-Unis après qu'une révolution l'ait destitué de son trône en Estrovie. Il s'installe dans une somptueuse suite de l'hôtel Ritz à New York et se retrouve rapidement contraint d'accepter de participer à des slogans publicitaires à la télévision (son premier ministre s'est enfui avec le trésor royal) Sa rencontre avec le jeune Ruppert Macabee, un gamin imprégné de philosophie marxiste, va lui montrer la vraie nature de l'Amérique des Libertés.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Chaplin règle ses comptes et l'addition est des plus féroces.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
"Le film d'un homme libre" avait dit Rossellini. En effet, et qu'ajouter à ce jugement si juste ? "UN ROI A NEW YORK", une allégorie de la propre situation de Chaplin et le regard que porte un exilé du maccarthysme sur l'Amérique tel qu'elle est devenue. Regard sarcastique, à la fois dur et drôle. Sur le cinéma, par exemple : il faut avoir vu défiler ces bandes-annonces qui tournent en dérision les divers genres prisés par Hollywood et par le public (le policier, le mélo, le western, avec cette dernière pique à la panavision (écran large), où l'on voit le Roi et son secrétaire, comme tout le public, suivre le duel entre les deux cow-boys comme s'ils regardaient une partie de tennis (on connaît ce mouvement de la tête caractéristique...) Sur les médias, ensuite : corruption des hommes par la publicité, l'argent, et l'attrait de l'apparition à l'écran, disparition du sens du ridicule. Sur la jeunesse : la truculente visite à l'école "modèle". Sur le maccarthysme et l'aveuglement idéologique de l'Amérique : auditions de commissions, condamnations iniques et lavage de cerveau. Regard sarcastique et aussi regard désabusé, celui d'un homme arrivé au bout de son parcours, d'un parcours libre et digne, le parcours d'un très grand.
Bibliographie