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BRULANT SECRET-1988-
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : Burning secret
Durée : 1h47
Date de sortie en France : 19/07/1989
Genre : DRAME
Réalisation : Andrew BIRKIN
Scénario : Andrew BIRKIN
Inspiration : D'après le roman éponyme de Stefan ZWEIG
Prise de vues : Ernest DAY
Musique : Hans ZIMMER
Nota
La nouvelle de Zweig avait déjà été adaptée au cinéma, par Robert Siodmak (Allemagne, 1933). Mais son "Brennendes Geheimnis" fut interdit au lendemain de sa première par Goebbels, qui vit dans son titre une allusion à l'incendie du Reichstag. Stigmatisés parce que juifs, Siodmak et le producteur, Paul Kohner, émigrèrent aux Etats-Unis, où Kohner vendit ses droits sur le roman à la MGM. Il fut question, un moment, d'une nouvelle version, tournée par Stanley Kubrick, mais le projet ne se concrétisa pas (à notre plus grand regret)
Distributeur : AAA
Visa d'exp. : 70964
Résumé
A travers les yeux d'un enfant, la découverte de la duplicité des adultes en rapport avec la liaison qu'entretient sa mère avec un jeune aristocrate qui a tout fait pour amadouer le garçonnet. En effet, le jeune Edmund, souffrant d'asthme vient d'arriver avec sa mère Sonya dans un petit sanatorium de montagne où il se lie rapidement d'amitié avec le baron von Hauenschild. Ce dernier utilisera la présence et la fréquentation du jeune garçon, comme une approche possible pour séduire la mère esseulée.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
D'une grâce et d'une délicatesse infinies !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Burning secret. Brandauer énigmatique (c'est un grand, je vous dit ! ) et Dunaway fragile et déchirée (d'une délicatesse aux antipodes de "Barfly")une rencontre magnifique, celle d'une âme tourmentée et d'une âme frustrée. L'univers de Zweig parfaitement reconstitué, comme en une machine à remonter le temps.
Comme les nouvelles de Zweig (a l'esprit duquel il est fidèle), BURNING SECRET est inquiétant et touchant à la fois. Inquiétant, il l'est pour l'ambiguïté de Klaus Maria Brandauer (superbe, comme à son habitude, portant secrètement une blessure bien plus profonde que celle qu'il montre au jeune garçon, car une blessure de l'âme). Touchant, le film l'est pour les rapports qui unissent la mère et l'enfant et qui freinent celle-là au moment de commettre "la faute", scellant le secret "brûlant" qui les lie désormais.