Une jeune cinéaste de la vague Moretti, qui sait faire simple, et dont ce premier film est très attachant, tendre et désenchanté. A la fois chronique d'une fin d'enfance et schéma en coupe d'un certain quotidien citadin italien, "Mignon est partie" suit la grande tradition des regards d'enfants sur le monde. Un regard interrogateur, mi-figue mi-raisin, d'une douce nostalgie.