Une journée de l'aube au crépuscule, dans le quartier Trastevere de Rome. Des rues aux pavés luisants, éclairées par le premier rayon de soleil, des volets fermés, un clocher, une femme qui, telle une ombre, traverse la rue, un chaton à côté d'une balustrade... La caméra s'arrête au lavoir, capturant les gestes et les visages des femmes au travail. Puis, quand le soleil est haut, il entre dans "des petits marchés, calés au coin des rues". Les femmes se parlent de fenêtre en fenêtre, les enfants jouent. A Regina Coek, scruté en larges panoramas et en petits détails, le temps semble suspendu. Les deux. "Trastevere repose immobile du Janicule au Lungara". Rues et ruelles vides. L'après-midi est réservé aux enfants. Ils jouent sans relâche. Les femmes attendent le retour de leurs hommes. Assise par terre, une fille solitaire plaisante avec un chaton... Puis le coucher de soleil. « Une animation très douce se répand dans les rues, atteignant le cœur des ruelles ». Une fille se rend à un rendez-vous avec son amour sur les rives du Tibre, près d'un pont. L'histoire se termine sur le lent débit de la rivière.
Source : Matériel de presse