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SANG POUR SANG-1984-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Blood simple
Durée : 1h36
Date de sortie en France : 03/07/1985
Genre : THRILLER
Themes
Détectives privés
- cinéma américain -
Motels
- cinéma américain -
Réalisation : Joel COEN et Ethan COEN
Prise de vues : Barry SONNENFELD
Musique : Carter BURWELL
Production Ethan COEN
Distributeur : Bac Films
Visa d'exp. : 60284
Résumé
Le dénommé Julian Marty a chargé un détectivé privé, un certain Loren Visser, de tuer sa femme Abby et son amant Ray contre monnaie sonnante et trébuchante. Ce dernier maquille une photo du couple et tue finalement son commanditaire après avoir touché son pécule. Ray découvrant le corps et soupçonnant sa maîtresse, tente d'enterrer le cadavre, non loin de là, dans un champ proche.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Un thriller assez étonnant, aussi bien par son scénario des plus élaborés, une extrême propension à la noirceur et des plans magnifiquement sophistiqués à outrance.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 17/20
Un excellent démarrage plein de noirceur pour ce grand cru des Frères Coen de 1984. Frances Mc Dormand en fraîche épouse essayant d'échapper aux griffes d'un mari machiavélique, tente de fuir avec un homme "normal" de son entourage. C'est vrai qu'il fout la trouille, ce mari caractériel, jusqu'à l'arrivée du tueur qu'il engage, un virtuose de la photo, le genre "onctueux trompeur", ses savantes réparties laissent entendre d'autres frasques sans l'ombre d'un état d'âme. Sueurs froides dans cet intérieur éclairé sur le couple en point de mire ! D'autres raffinements, que ce soit dans les situations ou les dialogues, rendent ce film sur le fil du rasoir regardable (= ne jamais fermer les yeux d'horreur). La limite est atteinte avec les pelletées en rase campagne sous la lumière des phares. Là on pouvait tomber dans les pommes... Etrange mari plein de tics, vomissant d'effroi et son rival, sur lequel le spectateur misait, qui se retrouve zombie à force de luttes. C'est plein de raffinements à l'image (dessous de robinets vu avec les yeux d'un agonisant) et sauvé par le contraste de présence charnelle bien saine, bien avisée, que laisse pour finir (comme un petit chaperon rouge épargné)"Madame Joël Coen à la ville" !
Bibliographie