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IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE-1983-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Once upon a time in America
Durée : 3h40
Date de sortie en France : 23/05/1984
Themes
Mafia
- cinéma américain -
Drogue - trafic
- cinéma américain -
Réalisation : Sergio LEONE
Prise de vues : Tonino DELLI COLLI
Musique : Ennio MORRICONE
Distributeur : SNC
Visa d'exp. : 54915
Résumé
1920 : Power East Side, célèbre et animé quartier juif de la mégalopole new-yorkaise. Cinq adolescents, Noodles, Cocky, Patsy, Dominic et Max forment une solide et complice bande dont le chef, un certain Noodles se retrouvera emprisonné pour le meurtre de Bugsy, le patron d'un clan rival...
1930 : Noodles, sorti de prison, après une dizaine d'années d'incarcération, retrouve ses amis qui veulent cambrioler la banque d'Etat...
1968 : Noodles rencontre à nouveau Max qui est responsable de bien des coups fourrés, dictés par son insatiable ambition et son vorace goût du gain.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Une réussite patente !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Scénario passionnant. Bonne voire excellente interprétation de De Niro, James Woods, mais hélas mis en scène médiocre. Aurait pu devenir un film culte, mais n'est à l'arrivée qu'un bon film.
Peut-être le plus fameux film de Leone. De Niro est étonnant -comme toujours- ainsi que James Woods. Le scénario est à la hauteur du réalisateur et le montage est vraiment audacieux. Bref, tout ce qu'il faut pour faire un bon film...
Monumentale, c'est l'adjectif qui convient le mieux à cette oeuvre. Leone s'est donné corps et âme à cette colossale vision subjective d'une rêverie "opiumisée" autour d'une Amérique reconstruite.A la fois film de gangsters, tragédie grecque, chronique mélancolique de l'enfance, mélodrame, film fantastique, Leone a toujours suggéré que le pesonnage de De Niro (grandiose) aurait pu rêvé tout ce que l'on a vu, agrémentant ce qu'est le cinéma selon le Maître, une vision kaléidoscopique des sentiments, où le temps est manipulable à souhait, où les plaisirs de la vie (le sexe, l'amitié, manger) côtoient les maux de l'existence (contexte sociopolitique, violence physique et mentale, trahison) en même temps qu'une propension à l'irréel (Elizabeth McGovern qui ne vieillit pas, la disparition finale et énigmatique de James Woods) ainsi que la dilatation du temps (la cuiller que Noodles tourne interminablement dans un silence qui ne l'est pas moins, la sonnerie du téléphone qui traverse le temps et l'espace).Indiscutablement, une oeuvre majeure, à la mise en scène d'une beauté extrême, à l'interprétation exceptionnelle, au scénario d'une complexité inouïe. Sans oublier l'inestimable musique du génial Morricone.Comme l'a dit Leone, "Once Upon a Time in America", c'était "Il était une fois le cinéma" !