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Nationalité :
États-Unis231
Durée : 3h25
Date de sortie en France : 21/12/1960
Nota
La version télévisée dure 2h41
Distributeur : United Artists
Visa d'exp. : 23902
Résumé
Le célèbre siège de Fort Alamo en 1836 tenu par les résistants texans contre la dictature du général mexicain Santa Anna. Durant treize jours, une poignée d'héroïques yankees, parmi lesquels l'inoubliable David Crockett, parvinrent a tenir tête à 7000 soldats mexicains déchaînés, avant de succomber.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Oscar de la meilleure bande son 1960, l'oeuvre se veut une épopée lyrique à la gloire du courage, du dévouement et de l'esprit civique américains.
Critiques - Commentaires Public
5472
inconnu(e)
"Super-western" en Technicolor de 190 minutes, qui est la première oeuvre réalisée et produite par l'acteur John Wayne. Elle est à placer dans la lignée des grandes fresques épiques de John Ford, de Cécil Blount de Mille et d'Abel Gance. Film dans l'excès bien américain : 3 heures de projection, écran en Todd-Ao, son stéréo (pour l'époque ce n'était pas courant), des milliers de figurants (pas de trucages informatique à l'époque). Histoire véridique d'un épisode de la lutte du Texas pour son indépendance en 1836. Excellente interprétation de John Wayne, Laurence Harvey et Richard Widmarck. La critique dans la revue "Ciné Jeunes" en 1961 déconseillait ce film à un public de moins de 16 ans, à cause de scènes trop réalistes avec violentes sauvageries et sang, et à cause de la longueur du film.
7023
"Alamo" est une fresque exceptionnelle, un Massada tragique paradoxalement bénéfique, formatant dans un lieu clos tout un processus humain enfin transcendé par la volonté de s’investir intégralement pour une cause. Aucune continuité n’est perceptible au delà de ses murs contenant les derniers instants d’un patriote à l’état pur prêt à donner sa vie en alternant détente, héroïsme et dévouement sur un site condamné à disparaître.Ce film est magnifique, son processus inexorable n’empêche nullement tous ces sacrifiés en puissance de vivre leurs derniers jours en se chamaillant ou faisant la fête avant d’en découdre dans un affrontement final digne d’Homère.La montée en puissance de l’œuvre est pathétique. Ses derniers instants drainent en surface quelques larmes difficilement comprimées.Avec un peu plus de courage on aimerait presque se tenir à l’intérieur de ces murs pour enfin montrer que l’on possède au fond de soi une valeur endormie, un instinct de sacrifice menant nos corps et nos âmes vers une dimension inconnue. Mais pour cela il faut tout abandonner.