Cela commence comme un récit initiatique pour finir comme l'histoire d'une déchéance. Le film est produit par la Belgique mais, inspiré par l'oeuvre de Charles Bukowski, il est 1OO% américain, versant noir du mythe "American graffiti". Noir comme une eau profonde la nuit, comme une tempête, comme la poésie de Rimbaud, comme la tourmente d'une camé enfin, "L'amour est un chien de l'enfer" est un film désespéré, un long sanglot, sous lequel perce la désillusion de la pureté, la révolte, le refus d'un monde trop ordinaire. A boire absolument (mais avec modération !).