Aujourd'hui si l'on veut sortir de l'anonymat il est préférable de briller par ses écarts plutôt que d'écrire une énième théorie sur le cosmos que personne ne lira. Freddy Mercury arrogant, égoïste, provocateur et égocentrique l'a bien compris et l'assume pleinement. Un revanchard impétueux et ingérable s'offre un délire quasi permanent dans une seconde naissance lui permettant de se régénérer en visitant un nouveau monde à l'aide de ses différences. En se consumant dans tous ses excès le propulsant au delà de toutes ses limites dont certaines servent paradoxalement de luminaire à quelques musiciens talentueux mais manquant d'envergure extravagante. Queen toujours entre fragilité, créativité, conflits et doutes engraisse laborieusement en naviguant sur les doctrines d'un dominant lâché dans la nature enfin débarrassé de l'austérité d'un recadrage paternel constant. De nouveaux territoires ou l'on devient odieux, manipulateur, cynique, indifférent et irrespectueux sauf envers un public cobaye n'étant que la nourriture ponctuelle d'un mégalomane n'échappant pas aux tourments sensitifs de sa nouvelle existence une fois les sunlights endormis. Le live Aid final est très émouvant.