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DOUBLEPATTE ET PATACHON MATELOTS-1929-
Réalisation : Lau LAURITZEN
Scénario : Lau LAURITZEN
Prise de vues : Carlo BENTSEN et Frederik FUGLSANG
Résumé
Nous sommes dans une taverne portuaire baptisée "A la morue chantante" dans laquelle Pat et Patachon opèrent avec efficacité et dextérité, dans moult activités disparates et fonctionnelles : évidemment comme serveurs, tôliers et aussi comme gestionnaires des éventuelles rixes et crises entre clients irascibles ou avinés. Non loin de là, dans le parc du comte de la Couronne Fleurie se déroule un bal champêtre costumé que les deux filles de l'aristocrate finissent par déserter, accompagnées de leurs guindés soupirants, pour rejoindre la taverne afin de connaître enfin "le vrai peuple". S'en suit une bagarre mémorable entre les consommateurs surexcités (et bien alcoolisés), chacun ayant envie de guincher avec les attractives et nouvelles arrivantes, de tenir dans ses bras, "le beau monde". Après avoir mis les demoiselles à l'abri dans une pièce, Pat et Patachon ont calmé l'atmosphère à l'aide de deux puissantes lances à incendie et décident ensuite de ramener les jeunettes au château, après leur avoir fait revêtir des habits de marins. Une erreur fatale : nos deux compères et leurs accompagnatrices se retrouvent assommés et enrôlés de force dans les cales d'un cargo, au milieu de l'océan, le moyen le plus simple de se procurer une équipage gratuit et sous contrôle. Pour l'heure, les quatre recrues sont assignées à un nettoyage complet des ponts du navire. Après une puissante tempête et un court arrimage dans un port, le bateau reprend la mer avec un fort soupçon du capitaine et de son premier lieutenant quant à la nature masculine de deux de ses enrôlé(e)s de force. Contraintes avec les autorités du cargo à obéir, elle croient tout d'abord en leur salut par l'intervention armée d'un mystérieux individu, un certain Mister Memphis, monté à bord lors de la dernière escale, qui propose en fait de racheter les deux créatures pour alimenter son trafic de blanches. Avec la courageuse et sympathique intervention du cuisinier, les deux jeunes filles parviendront, en compagnie de Pat et Patachon, à fuir sur une chaloupe, en direction des attrayantes mers du sud où ils abordent sur l'apparemment bienvenue île de Honga-Ponga. Rendu responsable, à raison, de l'évasion de notre quatuor, le cuistot est sommé par son capitaine de retrouver rapidement les fugitifs. Pendant ce temps, lors d'une courte absence de Pat et Patachon, en inspection dans les environs, les demoiselles sont kidnappées par un groupe d'autochtones noirs soupçonnés d'être de vilains cannibales. Puis c'est le tour de nos deux aventuriers d'être irrémédiablement arrêtés et enfermés dans une hutte du village. Afin de séduire et d'apaiser le roi des anthropophages, nos amis décident de leur montrer quelques tours de prestidigitation et seront finalement considérés comme des Dieux avec la facilité avec laquelle ils créent du feu (les allumettes sont inconnues dans cette contrée). Plus tard, le capitaine, le dénommé Memphis et le cuisinier viennent d'être arrêtés à leur tour par les sauvages et seul le dernier obtient grâce et devient même l'ami du roi qui prévoit un mariage avec nos deux jeunes filles. Une prompte fuite est organisée en compagnie du cuistot sur un radeau et un bateau de passage va enfin les recueillir et permettre pour tout le monde une fin heureuse.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
Un scénario d'une constante banalité qui a pour notoires avantages de ne pas générer des séquences se voulant d'humour et de légèreté, souvent d'une suicidaire débilité qui semblait quelquefois plaire à un brillant public du même acabit.
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