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BURNING-2018-
Nationalité : Corée du Sud
Titre VO : Buh-ning
Durée : 2h28
Date de sortie en France : 29/08/2018
Genre : DRAME
Réalisation : Chang-Dong LEE
Inspiration : D'après une nouvelle de Haruki MURAKAMI
Prise de vues : Kyung-Pyo HONG
Musique : Mowg
Distributeur : Diaphana Distribution
Visa d'exp. : 149266
Résumé
C'est dans la mégalopole de Séoul, en pleine livraison de quelques colis urgents, que le dynamique Jongsu fait la rencontre de la pétulante Haemi, animatrice d'un petit stand pour un magasin alimentaire, qu'il ne reconnaît pas pour être une ancienne camarade de classe, dans le petit village de son enfance, aujourd'hui encore habité par son paternel, un être fruste et vindicatif, actuellement en détention provisoire pour quelques violences envers un voisin. Une sympathique et réciproque proximité fait se rapprocher ce garçon souvent taciturne, aux velléités littéraires dans l'écriture d'un premier roman, et la demoiselle, d'une magnétique excentricité souvent folâtre et débordante qui va lui demander de s'occuper de son chat, une quinzaine de jours, durant une absence, un lointain voyage au fin fond du Kenya. A son retour, elle revient accompagnée d'un énigmatique jeune homme prénommé Ben, qui s'avère se mouvoir dans un monde d'aisance et de facilité (appartement luxueux, rutilante porche Carrera 911, solide assise financière) qui de toute évidence séduit Haemi et enfonce Jongsu dans un maelstrom de perplexité, de jalousie et de questionnement. C'est ainsi qu'un informel trio se forme et s'installe dans d'improbables rencontres aux confidences souvent biseautées, entre inquiétante réalité et phantasmes d'écrivain en gestation qui génèrent des obsessions pyromanes, un puits peut-être imaginaire, un mistigri invisible et une disparition incompréhensible, conduisant vers d'incendiaires pulsions assassines.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Traversée par de foisonnantes incertitudes et des interprétations vacillantes, cette narration polymorphe et disloquée se déguste comme une succulente mandarine fictive que l'on dépiaute avec élégance et grâce, devant un public forcément carbonisé.
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