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MISHIMA-1985-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Mishima : a life in four chapters
Durée : 2h02
Date de sortie en France : 15/05/1985
Genre : DRAME
Themes
Suicide
- cinéma américain -
Homosexualité masculine
- cinéma américain -
Armée
- cinéma américain -
Réalisation : Paul SCHRADER
Inspiration : D'après la vie de Yukio MISHIMA (célèbre écrivain japonais)
Prise de vues : John BAILEY
Musique : Philip GLASS
Distributeur : Warner Bros
Résumé
Cette oeuvre magistrale est composée de quatre chapitres :
"Beauté" (Le pavillon d'or. 1956) : l'adolescence du jeune Mishima auprès de sa grand-mère et son incommensurable amour pour sa mère...
"Art" (La maison de Kyoto.1959) : les premiers pas vers la littérature et la découverte de l'homosexualité qui vont donner un nouveau sens à sa vie...
"Action" (Chevaux échappés.1969) : Mishima crée un groupe paramilitaire selon les hautes valeurs éthiques héritées de la lointaine époque des samouraïs...
"Harmonie de la plume et du sabre" : la fameuse prise d'otage dramatique, le 25 novembre 1970, son dernier discours et son suicide (harakiri).
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Peut-être une des meilleures réalisations du metteur en scène.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
"Mishima" m'a réellement abasourdi. Ce film est d'une beauté fantastique, et m'a très étonné. Paul Schrader m'avait assez dégoûté avec son "American gigolo" (je ne sais pas pourquoi, peut-être un Richard Gere trop fier? ) Mais là, il me foudroie. Et dire que Mishima était un fervent d'Hiro Hito, et, il faut bien le dire, un fasciste en puissance! Pourtant, capable d'oeuvres magistrales. Sa quête d'un esthétisme parfait, joignant art et action, le fera dépasser de loin tous les réactionnaires et autres militaristes dont il se réclame. Ce film me déchire. Que faire ? L'aimer ? Il est si magnifique. Le rejeter ? A cause des idées extrémistes du héros ? Je ne sais pas, ce dernier est si passionnant. néanmoins, je considère la dernière partie, consacrée au culte de l'empereur et à l'honneur des samouraïs, est la moins bonne. C'est là qu'éclate ce coté trop "serviteur" du héros. Pour moi, il aurait mieux valu que Mishima soit un "ronin" ou "samouraï sans maître", pour garder son grand talent et ne pas le mettre au service d'un vieux facho gâteux qui ne le méritait pas. Par contre, je vénère purement et simplement la partie dite "du pavillon d'or". Un grand merci à Paul Schrader.