inconnu(e)
Un scénario simplet qui nous immerge dans le monde idéal des gamers où la vie peut vraiment être un jeu et l'addiction jubilatoire (les multiples références musicales, cinématographiques etc... des années 80 aident beaucoup le spectateur, même non geek, en ce sens). L'articulation entre mondes réel et virtuel me semble plutôt réussie. Elle me rappelle INCEPTION, particulièrement le passage avec la camionnette ; d'ailleurs le méchant ne se prénomme t-il pas Nolan ... Ça s'éternise un peu pour conclure sur une morale (le virtuel oui mais pas trop) enfantine et surannée mais est-ce si déplacé au point où nous en sommes aujourd'hui ? Lorsqu'Halliday déclare à Parçival puis face caméra : "Merci d'avoir joué à mon jeu. ", n'est-ce pas aussi Spielberg qui s'adresse à son public, sorte d'épitaphe de sa carrière ?