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LE BANNISSEMENT-2007-
Nationalité : Russie
Titre VO : Izgnanie
Durée : 2h37
Date de sortie en France : 06/02/2008
Genre : DRAME
Réalisation : Andrei ZVYAGINTSEV
Inspiration : D'après un roman de William SAROYAN
Prise de vues : Mikhail KRICHMAN
Distributeur : Pyramide
Visa d'exp. : 119223
Résumé
Après un passage éclair de son frère Mark, venu se faire extraire une balle de son bras gauche, Alex décide de partir quelques temps loin de la ville, s'installer en toute quiétude, avec son épouse Vera et ses deux enfants, Eve et Kir, dans la vieille maison de son père, isolée au fin fond d'une campagne idyllique et apaisée. Après quelques jours, Vera souvent taciturne et renfrognée, confie à son époux qu'elle est enceinte, mais d'un autre homme. Par hasard, Alex apprend de son fils, le présence impromptue au domicile familial de l'oncle Robert, quelques semaines auparavant et d'avoir surpris sa mère en larmes. Il demandera le lendemain à Vera d'avorter. Une situation dramatique va en découler, après l'intervention d'un médecin douteux, et la mort, dans la matinée, de la jeune femme. Après l'enterrement à la sauvette, Mark venu rejoindre son frère à la discrète inhumation, malgré de furtifs malaises cérébraux, apprend par le médecin qui avait constaté le décès, que Vera n'était pas morte de l'intervention abortive, mais c'était suicidée. Une lettre explicative et des confidences de Robert vont finalement dévoiler les raisons du mensonge de la jeune femme (l'enfant était bien d'Alex) qui ne voulait pas que cette nouvelle vie soit comme la sienne et celle de ses deux enfants, seulement des créatures attachées à la prééminence masculine et paternelle, mais comme des êtres humains à part entière, autonomes et uniques.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une œuvre hiératique, souvent imposante et majestueuse qui malgré une apparente complexité dans les errements émotionnels et dramatiques des principaux personnages, au-delà d'une symbolique biblique largement présente, impose au spectateur sa rigueur morale et son déterminisme quelque peu chaotique sans réelle embrasure rédemptrice et lumineuse que peut-être seul le chant évanescent de quelques paysannes en fenaison, suscite encore, malgré d'inaliénables blessures.
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Bibliographie