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ROSELYNE ET LES LIONS-1988-
Nationalité : France
Durée : 2h09
Date de sortie en France : 12/04/1989
Genre : AVENTURES
Themes
Cirque
- cinéma français -
Distributeur : Gaumont
Visa d'exp. : 68329
Résumé
Thierry est un élève fort dissipé qui ne rêve que de travailler dans un cirque pour s'occuper de sa passion, le dressage des fauves. Il fait la connaissance de Roselyne qui partage comme lui la même furieuse envie d'une proximité avec les animaux. Après quelques errements dans un minable zoo, ils trouvent enfin un lieu digne de leur ambition : le grand cirque Koenig qui va leur permettre à chacun, Thierry dans le dressage et Roselyne dans le spectacle de dompteur, de réaliser leur passion.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 7/20
Une somptueuse déception fort irritante où seuls les fauves sont crédibles !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Après tant de chefs-d'oeuvre, on a l'oeil critique : un film traitant du cirque et des lions ! Peut-être Beineix est-il tombé dans le piège de Fellini "Plagia-Strada" ? Le lion essaye t'il de terrasser "l'ours" ? NON. Il est vrai qu'au départ, le décor est un peu fellinien, mais très vite Beineix nous prend par la main, nous conduit à travers ses éclairages divins dans des décors wagneriens et la corde de l'émotion vibre en nous. Les acteurs sont juste assez bons pour ne servir que la prestigieuse griffe de l'auteur .
inconnu(e)
Dans "Roselyne et les lions" les acteurs jouent tellement faux qu'il est difficile de rentrer dans le film. De plus les personnages sont caricaturaux à l'extrême : le professeur, vieux garçon original et généreux; le dompteur musclé et limité, le bib boss, implacable homme d'affaires, le journaliste sans scrupule, le dresseur de tigres, fêlé et sadique. Même nos deux jeunes adolescents de service sont si peu approfondis qu'il ne se dégage d'eux aucune sensibilité. Au total, un film décevant qui n'accroche pas. Beineix joue encore les prétentieux.
inconnu(e)
Enfin une critique positive car dans tout ce lot de critiques, certains ont souvent omis de parler de l'univers, de la sensibilité de Beineix. Magicien de l'image, il m'a fait vibrer avec ce film comme il m'avait également fait vibrer avec « Diva » et « 37. 2 le matin ». Bien sûr son univers sort quelque peu de l'ordinaire, mais il représente pour moi, un magicien de l'image. Que dire de cette scène finale ? Tous ces mouvements de caméra ? Bien sûr, les interprètes du film n'ont pas la force de Binochec et Anglade, mais on les découvre. Beineix fait partie de mon univers cinématographique tout comme le regretté Truffaut ou d'autres jeunes talents comme Annaud, Carax et "l'ancien" Techiné.
C'est de la frime" ainsi Roselyne condamne-t-elle, à juste titre, le show d'un dompteur tout en muscles qui veut faire de l'ombre aux deux jeunes stars dorées. C'est également ce qu'on peut dire, hélas, du nouveau Beineix. Certes flamboyant, "rock et baroque" (selon ses propres mots, sic!) et malgré ses images chiadées, ses glissandos de caméra et de jolies trouvailles de dialogues, le film arrive à peine à cacher l'absence de profondeur de son histoire. Et ce n'est pas Isabelle Pasco, traitée en "l'as-tu-vue" par Beineix, qui le fera oublier.
Bibliographie