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MOTHER !-2017-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Mother!
Durée : 2h01
Date de sortie en France : 13/09/2017
Genre : FANTASTIQUE
Réalisation : Darren ARONOFSKY
Scénario : Darren ARONOFSKY
Prise de vues : Matthew LIBATIQUE
Musique : Johann JOHANNSSON
Distributeur : Paramount Pictures France
Visa d'exp. : 147132
Résumé
Un couple vit apparemment heureux dans une vaste demeure ancienne que la jeune femme restaure méthodiquement, nantie d'une amoureuse méticulosité et d'un talent certain, alors que son époux, d'une bonne vingtaine d'années plus âgé, tente avec plus ou moins de difficultés d'écrire une nouvelle œuvre littéraire, malgré quelques récurrents manques d'inspiration qu'il suppose éphémères et passagers. C'est lors d'une habituelle soirée en couple que leur douillette intimité est interrompue par un inattendu coup de sonnette et l'arrivée d'un vieux bonhomme fatigué qui pensait avoir carillonné à une maison d'hôte et son traditionnel hébergement "bed and breakfast." C'est sans hésitation que l'époux charitable et chaleureux offre à l'impromptu arrivant, le toit et le partage du repas. Ce dernier qui se dit orthopédiste, s'avère un grand lecteur des œuvres du maître de maison, ce qui ne peut qu'attiser la courtoisie et la sympathie. Le lendemain matin, il se met à sonnailler une nouvelle fois et se présente une volubile et débordante créature qui s'avère être l'épouse de l'homme débarqué la veille. L'irruption de ce couple, bientôt suivie par l'arrivée de leurs deux grands enfants, commence sérieusement à indisposer la maîtresse des lieux alors que son époux n'y voit que nécessaire courtoisie et naturelle convivialité. Hélas cette paisible atmosphère de détente et d'amabilité se retrouve perturbée par une hargneuse opposition entre les deux garçons concernant les modalités d'un testament et vire en un violent affrontement dans lequel un des antagonistes se retrouve gravement blessé.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 1/20
Un incontestable évènement cinématographique qui nous met en présence d'une insondable médiocrité sans nom et sans âme, sertie d'une vertigineuse et persistante bêtise, non dénuée de quelques prétentions narcissiques qui s'engluent et se cristallisent dans une soi-disant allégorie, un amphigourique symbolisme inutile voire puérile et quelques références cinématographiques incongrues et malhabiles.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Le créateur du ciel et de la terre écrivain et poète en manque d'inspiration ne semble plus se contenter de l'agencement sans surprise de sa maison mère, un site prévenant calme et ordonné se languissant de ne pas être enfanté. L'apparition soudaine de la finalité du premier homme usé, maigre et souffreteux revitalise le besoin de ressentir d'un géniteur éteint par la répétition des choses.Dieu tout en entretenant les procédures naturelles de son monde désire se découvrir un esprit en compagnie d'un nouveau venu surgit de nulle part fumeur et alcoolique s'avérant rapidement de nature envahissante, faible, dépendante et corruptrice dépositaire de toutes les formes d'excès de son espèce accumulées au fil de son histoire, bien souvent sous l'emprise de l'une de ses côtes devenue femme n'étant que tentation et luxure.Le symbolisme de la pomme brisée condamne le paradis à deux entités bruyantes et désordonnées parents d'une famille extravagante dont l'un des enfants meurtrier parcoure irrespectueusement le territoire d'une mère nature complètement dépassée devant tant de nonchalance dont les cris de douleurs de plus en plus aigus ne font qu'exciter une meute déchaînée s'acharnant à la détruire.Dieu sur le fil du rasoir de sa bonté et de sa rigueur n'arrive pas à sanctionner ni à recadrer un sensitif devenu hors contrôle n'étant plus que crimes, viols et saccages.Une machine à tuer dont la volumétrie négative accentuée par le temps se révèle de plus en plus virulente s'acharnant sur son ultime espoir de rédemption, un enfant roi sacrifié par une meute avinée piétinant une vierge affaiblie finissant par se consumer et disparaître pour mieux renaître et télécharger un nouveau cycle de destruction.Notre monde de sa création à son trépas à la sauce Polanski.La dernière demi-heure est au delà de la démence.
Bibliographie