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A CENTURY OF BIRTHING-2011-
Réalisation : Lav DIAZ
Scénario : Lav DIAZ
Prise de vues : Lav DIAZ
Musique : Lav DIAZ
Résumé
Au bord d'une rivière, quelques disciples du Père Tiburcio Magbanua, une sorte de gourou vénéré et fondamentaliste, ancien acteur de théâtre, scandent des chants rituels, pour le baptême de l'une des participantes qui devient ainsi membre de la "Maison de l'Amour" une sorte d'agglomérat sectaire, essentiellement féminin et d'une indispensable virginité, à la gloire et au prosélytisme d'un intégrisme triomphant. Bien plus tard, un jeune homme, féru de photos et de prises de vue, intrigué et fasciné par la secte, tente de libérer une jeune fille du groupe en abusant d'elle, brisant ainsi son intransigeant vœu de chasteté, un état d'âme et de corps devenu, ailleurs dans la grande mégalopole de Manille, pour une autre femme, une nonne apostate, sœur Angela, une véritable déficience, la portant à se donner à un ancien détenu traumatisé par de fréquentes brutalités pénitentiaires. Autre figure centrale, un réalisateur, le dénommé Homer Direk, en plein doute et questionnement sur l'avancement de son film, les orientations scénaristiques induites, aussi bien par son environnement proche que certaines contraintes économiques et d'incessants remaniements lors du montage des séquences. Tous ces personnages et d'autres, plus furtifs et moins évidents, vont en permanence interférer dans leurs destins réciproques, scandés par une dramaturgie constamment violente, s'inscrivant dans le meurtre, le suicide, l'avortement et la folie.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
D'une farouche et quelquefois pesante complexité dans la linéarité des intrigues qui se croisent et se juxtaposent, imposant un enchevêtrement scénaristique certes original qui associe discours sur le cinéma, répétition d'actrice et dualité dans le récit provoqué par le sophistique ordonnancement d'un film dans le film, cette nouvelle réalisation de Lav Diaz souffre, pour notre part, par endosmose, d'indétermination, de fragilité et d'inconstance dans l'habituelle vitalité de la mise en scène.
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