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FAIS DE BEAUX RÊVES-2016-
Nationalités : Italie / France
Titre VO : Fai bei sogni
Durée : 2h14
Date de sortie en France : 28/12/2016
Themes
Réalisation : Marco BELLOCCHIO
Inspiration : D'après un roman de Massimo GRAMELLINI
Prise de vues : Daniele CIPRI
Musique : Carlo CRIVELLI
Distributeur : AD Vitam
Visa d'exp. : 144368
Résumé
Turin 1969, un jeune garçon âgé de neuf ans, prénommé Massimo, perd sa mère avec laquelle une profonde osmose affective s'était développée durant une enfance complice et fusionnelle à souhait. Dans l'impossibilité d'accepter ce décès, qu'elle soit partie sans lui dire au-revoir, même pour rejoindre les anges comme le susurre le curaillon de service, lui fait réfuter la douloureuse évidence, même devant un cercueil qu'il croit délibérément vide, inoccupé du corps de sa mère. C'est le mystérieux Belphégor, personnage emblématique d'un feuilleton que lui et sa mère regardaient ensemble à la télévision qui lui permettra, par son évocation, de ne pas sombrer aux moments difficiles de son existence. Devenu adulte, dans un premier temps journaliste sportif, plus particulièrement pour commenter les nombreux matches de football se déroulant dans le stade de l'équipe turinoise qui jouxtait l'appartement familial, puis reporter politique durant le conflit serbo-croate dans l'enfer de Sarajevo et pour terminer comme rédacteur adulé du courrier des lecteurs de son journal, Massimo aura bien du mal à surmonter cette irrépressible absence de la tutélaire image maternelle, choisissant inconsciemment des proximités affectives avec des femmes à la ressemblance manifeste. Et ce ne sera qu'après le décès de son père, au moment de vider l'appartement destiné à être vendu, aidé par une serviable cousine, que les non-dits concernant la disparition de sa mère seront enfin levés et qu'un véritable deuil pourra peut-être enfin se faire, vers une existence plus harmonieuse.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
C'est avec une surprenante fraîcheur d'esprit et de créativité, à la croisée de ses soixante-dix-sept printemps et de son vingt-cinquième longs métrage de fiction, que le réalisateur transalpin Marco Bellocchio nous offre cette œuvre de maturité et de solidité qui, malgré la tourmentée et perturbante thématique abordée, dégage un apaisement et une sérénité assumées, en diapason et filigrane d'une œuvre précieuse et unique.
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Bibliographie