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BACCALAURÉAT-2016-
Réalisation : Cristian MUNGIU
Scénario : Cristian MUNGIU
Prise de vues : Tudor Vladimir PANDURU
Distributeur : Le Pacte
Visa d'exp. : 142964
Résumé
Excellente élève en classe de terminale, Eliza s'apprête à passer les ultimes épreuves du baccalauréat, avec la nécessité absolue d'obtenir une moyenne générale égale ou supérieure à la note de 18 afin de décrocher une enviable bourse lui permettant d'entrer l'année prochaine dans une prestigieuse université anglaise à Cambridge pour commencer un brillant cursus en psychologie. Mais la demoiselle se fait violemment brutaliser par un inconnu, non loin de l'école et profondément traumatisée par cette agression, n'est plus dans les dispositions physiques et psychologiques pour décrocher les fameuses notes requises pour décrocher l'impérative et précieuse subvention. Son père, Roméo Aldea, intègre médecin chirurgien dans une petite ville du centre-ouest de la Transylvanie, effondré par ce stupide et inattendu coup du sort, va faire appel à quelques relations bien placées dans les sphères éducatives et politiques, pour tenter de contourner cette avanie et permettre à sa gamine de décrocher le fameux sésame, quitte à tripatouiller discrètement les notes et les copies des épreuves tangentes. Loin des critères moraux inhérents à l'éducation prodiguée à sa fille, le paternel va s'impliquer personnellement dans de médicales compromissions, solliciter d'indignes passe-droits et susciter de coupables fraudes lors de la correction des copies. Des procédures hautement illégales, apparemment fort fréquentes à tous les niveaux dans le pays qui vont finalement être mises à jour, un peu par hasard, un des protagonistes de la chaîne des spécieux arrangements scolaires étant depuis peu sur écoutes téléphoniques par la justice, pour une toute autre affaire.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Eludant avec raison les possibles questionnements sur l'agression elle-même et les voies de faits annexes, (bris de vitre, balais d'essuie-glace tordus), le réalisateur met en scène et en images, avec un certain brio évident, l'égoïste proverbe "la fin justifie les moyens", une démonstration immorale et certainement fort fréquente, qu'il serait bien sûr prétentieux et fallacieux de cantonner à la seule Roumanie.
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