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PREMIER CONTACT-2016-
Nationalités : Canada / États-Unis
Titre VO : Arrival
Durée : 1h56
Date de sortie en France : 07/12/2016
Themes
Milieu universitaire
- cinéma américain -
Extra-terrestres
- cinéma américain -
Armée
- cinéma américain -
Milieu médical
- cinéma américain -
Réalisation : Denis VILLENEUVE
Scénario : Eric HEISSERER
Inspiration : D'après le roman Story of your life de Ted CHIANG
Prise de vues : Bradford YOUNG
Musique : Johann JOHANNSSON
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Visa d'exp. : 145263
Résumé
Stupéfaction, inquiétude et questionnements pour l'ensemble de l'humanité lorsqu'apparaissent à douze endroits différents de notre planète, de mystérieux vaisseaux extraterrestres, de forme oblongue, avec lesquels il semble primordial d'établir une communication pour en connaître les intentions, bienveillantes ou belliqueuses. Le colonel Weber, chargé sur le territoire américain de la gestion de l'inédit évènement, demande à Louise Banks, une spécialiste du langage, de collaborer à la petite équipe de scientifiques et de militaires chargée d'entrer en contact avec les éventuels passagers de ces étranges et imposants monolithes. C'est en association avec un certain Ian Donnelly, un expert physicien que les premières tentatives d'un échange se mettent difficilement en place. En effet, les principaux obstacles résident dans la compréhension de leur étonnant idiome graphique composant une fascinante calligraphie circulaire à l'insoupçonnable richesse sémantique. Il s'avère peu à peu que les cruciales notions de linéarité du temps, que les concepts et perceptions de la trilogie passé, présent, avenir sont des agrégats bien différents pour ces visiteurs extraterrestres dont il est urgent de décrypter les mobiles de leur venue sur notre planète. En effet, trois des pays concernés par cette inquiétante présence, la Russie, la Chine et le Soudan, ont décidé d'une prochaine intervention militaire.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Quelques moments de grâce et de bravoure, lestés par une lourde évocation surnuméraire de la perte d'un enfant, des trucages exemplaires d'efficacité et de simplicité et de rares séquences discutables en ce qui concerne le bien-fondé et la véracité de certains épisodes à connotation polémologique, font de cette œuvre quelque peu standardisée, malgré tout un bienvenu moment de cinéma de distraction.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Cette vision globale du temps semble promouvoir l'hypothèse d'un déterminisme préférentiel. Le choix de l'héroïne est réduit à adhérer à "son" destin ou plonger dans l'inconnu ; alternative totalement occultée par le film alors que c'est le seul véritable espace de liberté. Sinon, je retrouve le cheminement narratif de l'excellent CONTACT de Zemeckis : Quête et décryptage des signaux (ici des signes) puis communication à travers la biographie de l'héroïne dans un temps contracté (ici étendu). Un film plaisant qui laisse place à l'intuition et à l'imagination.
"Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde". Ludwig von Wittgenstein.L'écriture linéaire est séquentielle et temporelle. Elle ne se conçoit que lettre par lettre, mot par mot dans un rosaire empirique fabriquant au cours de l'histoire le livre sensoriel de nos ressentis.Notre langage limité semble et ceci encore pour longtemps n'être que l'identité de nos concepts.La continuité sans espoir d'une refonte de nos différences déversées continuellement dans un palindrome antinomique n'étant qu'une même force que nous ne sommes même pas capables de visualiser en un seul jet afin d'en percevoir la trajectoire constante.L'heptapode se projette dans son intégralité en mode analytique pendant qu'un esprit tourmenté par une douleur encore inexistante ne découvre le potentiel de celle-ci que dans quelques parcelles futuristes ne formatant qu'une seule phrase:"Je ne comprends rien".Alors que son aide est quémandée par une apparence imposante et atypique, flottante et brumeuse venant de nulle part, n'ayant rien à découvrir, perturbée paradoxalement par la programmation d'un dysfonctionnement encore profondément enfoui dans un avenir n'étant que son présent.L'individu doutant et fragile, isolé ou en meute constamment sur le fil du rasoir d'un conflit potentiel avec ses propres congénères, incapable d'offrir à son espèce par l'apport d'un nouveau langage une dimension supérieure, se retrouve réquisitionné sans savoir pourquoi par une autre manière d'être n'étant que la fragilité de sa perfection.L'ensemble parcourant par leurs déterminismes progressifs ou anticipés les conjonctures de leurs histoires sans pouvoir se débarrasser de leurs incertitudes.
Bibliographie