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MA VIE DE COURGETTE-2016-
Réalisation : Claude BARRAS
Inspiration : D'après un roman de Gilles PARIS
Prise de vues : David TOUTEVOIX
Musique : Sophie HUNGER
Récompenses
Cristal du long métrage et Prix du Public, Annecy 2016
Distributeur : Gebeka Films
Visa d'exp. : 138731
Résumé
Surnommé Courgette par sa mère alcoolique qui écluse de la bière à longueur de journée, avachie devant la télévision, le jeune Icare âgé de neuf ans se retrouve orphelin au décès de cette dernière, lorsque le gamin laisse malencontreusement tomber la trappe du grenier sur la vitupérante créature. Désormais seul au monde (son père est parti voilà des années avec "une poule") le garçonnet est emmené, après une bienveillante audition de Raymond, un affable pandore, "Aux Fontaines", un petit foyer qui héberge des enfants abandonnés ou placés par une docte institution judiciaire. Dirigé par son engageante directrice, l'attentionnée madame Papineau, l'établissement compte actuellement cinq autres enfants, Simon, Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice, tous à des degrés divers déjà cabossés par l'existence. Après quelques frictions avec Simon, le petit caïd du groupe, Courgette va peu à peu s'intégrer dans l'hospitalière structure et trouver sa place parmi les autres enfants. Son tranquille quotidien désormais apaisé se verra finalement bousculé par trois événements inattendus et majeurs, presque concomitants : l'arrivée au foyer d'une nouvelle pensionnaire, prénommée Camille dont il tombe éperdument amoureux ; l'hypocrite et sournoise demande de la lointaine tante de cette dernière, seulement intéressée par un éventuel héritage, de l'héberger sous son toit et l'engageante demande d'adoption de Raymond avec lequel il entretient, avec bonheur, depuis des semaines d'épistolaires échanges.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Doublement primée à l'incontournable festival du Film d'Animation d'Annecy 2016, ce premier long métrage évite avec élégance et conviction l'habituelle niaiserie accompagnant souvent ce genre de production qui considère benoitement et avec une stupide autorité que l'enfant spectateur patauge dans une forme de sérénité bête et limitée. Pour une fois, le refus d'occulter ou de masquer les réalités, confère conséquemment une émotion et une intelligence d'une profondeur incommensurable.
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Bibliographie