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NOCTURAMA-2016-
Nationalité : France
Durée : 2h10
Date de sortie en France : 31/08/2016
Genre : THRILLER
Themes
Hôtels
- cinéma français -
Quart monde
- cinéma français -
Métro
- cinéma français -
Terrorisme
- cinéma français -
Réalisation : Bertrand BONELLO
Scénario : Bertrand BONELLO
Prise de vues : Léo HINSTIN
Musique : Bertrand BONELLO
Distributeur : Wild Bunch Distribution
Visa d'exp. : 143017
Résumé
Paris, en début d'après-midi, plus précisément à 14h07, quelques courts et sibyllins messages apparaissent sur le téléphone portable de quelques anonymes personnes, tous post-adolescents dans la vingtaine rayonnante qui, après réception, se débarrassent de leur mobile, dans la première poubelle aperçue durant leur cheminement. Tous semblent fort déterminés, poursuivant un but qui peu à peu se précise avec netteté et tumultes, des attentats au semtex dévastent quelques lieux de la capitale, des étages d'une tour abritant les bureaux d'une multinationale, des voitures stationnant devant l'édifice de la Bourse, une partie d'un ministère de la République, créant un profond climat d'angoisse et de perturbation. Le groupuscule des jeunes terroristes, composé d'une dizaine de garçons et de filles issus de milieux fort différents, a choisi de se cacher provisoirement durant la nuit qui s'annonce, dans un grand magasin du centre et de quitter les lieux, le lendemain, avant l'ouverture.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 3/20
Après une fastidieuse et trop longue mise en place des principaux éléments du drame, suivi du meurtre d'un quidam à son domicile, de l'incendie d'une statue équestre, puis de quelques tonitruantes explosions, des comportements et des cibles dont nous ignorons les raisons de leur choix, nous retrouvons nos jeunes protagonistes à goûter aux bienfaits de la société de consommation, en toute impunité et discrétion dans leur mirifique cache. De haut en bas du magasin, dans les moult rayons haut de gamme qui agrémentent l'ensemble des étages de l'immeuble, nous avons ainsi droit à une lourde déambulation publicitaire au milieu des fabricants, manufacturiers et autres confectionneurs (qui auront sûrement aidé à financer et sponsoriser le film). Sans aucune assise politique, une psychologie des personnages inexistante, gravitant autour d'un scénario hyperbolique d'une permanente pédanterie, assaisonnée de prétention maladive, de pesante bêtise et d'inconséquence notoire, on se retrouve devant une pénible rature cinématographique où même les intervenants policiers semblent sortis d'un ersatz de jeu vidéo infantile et bancal.
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Bibliographie