Fiche Film - GOOD KILL

Depuis la mise en opération d'une nouvelle technologie guerrière, celle des fameux drones qui permettent à distance d'envoyer des missiles sur des objectifs parfaitement ciblés, Thomas Egan, ancien pilote de chasse en Iran et en Afghanistan, désormais affecté à un poste de commande de cet armement haut de gamme et d'une redoutable efficacité, se languit de temps à autre des F-16 et autres Phantom de ses débuts dans l'aviation militaire. Bien sûr, cette nouvelle affectation lui permet de rentrer chaque soir auprès de son épouse et de ses deux enfants, mais le goût du risque et du danger lui manque quelquefois, maintenant qu'il se retrouve confiné, des journées ou des nuits entières avec trois autres collègues dans des containers spécialement aménagés, avec un poste de pilotage d'un armement sophistiqué, en opération à des milliers de kilomètres de distance. Et c'est lorsque l'ordre du jour des missions et des objectifs ciblés est prise en main par des directives émanant non plus des instances militaires mais de quelques pontes de la CIA, que les opérations et les interventions deviennent discutables, voire moralement caduques, en incluant des morts parmi la population civile souvent mitoyenne des terroristes. Sans tout d'abord s'en rendre compte, Egan est fort marqué par ce changement politique des frappes et commence à boire.

Critiques et Commentaires

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 13/20

Même si l'ensemble du film déroule plan-plan son histoire, avec une certaine lourdeur académique et des séquences parfois prévisibles, traversé par des acteurs souvent peu convaincants, il aura néanmoins le mérite de poser deux questions importantes concernant les dégâts collatéraux et la mise en place d'une boucle sans fin entre répression et terrorisme, l'un engendrant l'autre, et vice versa, inéxorablement.

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Critique/Commentaire

Critiques - Commentaires Public

inconnu(e)

Le parallèle, qui s'impose mais est-il volontaire ? , entre le taliban violeur de "femme en sac" et ce pilote en quête de ses "elles" perdues, pourtant disponibles et court vêtues, n'est-il pas douteux ? C'est GOOD KILL ou GOOD F... ? Et puis ces lèvres pincées à la Bruce Willis, à quoi ça rime ? Reste le "débat" entre la caporale (Un jour ils auront des drones. Nous créons des terroristes. C'est un cercle sanglant sans fin.) et les 2 patriotes (Et le 9/11 ? Nous les tuons parce qu'ils nous tuent. De toute façon ils vivent dans une société de merde.) arbitré par le colonel Johns (Tenons nous en aux ordres et faisons de notre mieux). Ça vole pas à 10 000 pieds tout ça. Là-dessus me reviennent les expériences de Milgram sur la soumission à l'autorité et je me demande si l'exhibition de ce "débat" est vraiment judicieuse. A ce compte là le personnage dépressif et nauséeux d'Egan l'est peut-être plus. Un film vague et peu maîtrisé.

Bibliographie

FICHE de Monsieur Cinéma