inconnu(e)
C'est superbe visuellement, avec des stars en pagaille. Mais pour quoi faire ? Un tableau des dessous du système hollywoodien d'après guerre sur fond de maccarthysme diffus. Dans ce cadre on peut considérer l'échange entre Clooney et Manix à l'heure et demie comme un moment clef. Baird Whitlock, acteur-jouet, à peine "libéré" de son séquestre (stage) communiste, déclame ainsi : "le studio fait des films pour servir le système". Et Mannix de lui répondre en bon soldat catho-capitaliste : "tu vas le faire (terminer le film) parce que le film a de la valeur et que tu n'en as que si tu sers le film. ", le tout accompagné de quelques baffes pour le ramener au "réel". Je ne serais pas étonné de découvrir des aspects plus profonds. À noter quelques bons vieux délires à la Coen (la scène du foulard dans la cabine de projection et la tirade de Clooney au pied du christ en croix).