inconnu(e)
Ça se présente mal, c'est à dire comme un jeu vidéo/jeu de massacre complaisant qui fait le malin. Et puis le récit se "densifie" pour nous livrer un film de super héros qui se moque (c'est pafois très drôle) des films de super héros mais surtout pas de la recette. Tout y est : la mutation "accidentelle", la recherche du nom, la confection du costume, l'obligation de se cacher. Sinon c'est customisé pour la jeunesse actuelle (ou comme on l'imagine ? comme elle est souhaitée ? comme elle est façonnée ? ) : le porno et le sadisme c'est cool (n'est-ce pas grâce à la torture que notre anti-héros est devenu immortel ?). Mais qu'on ne s'y trompe pas, la moraline est bel et bien distillée. Ce DEAPOOL, il a beau se présenter comme un dingue amoral, bien moins que l'original semble t-il, "kikiveut" en fin de compte ? "Empêcher d'autres innocents de subir ce genre de merde" (~ 1h07) et protéger sa bien aimée sans lui montrer son vilain minois (pas si vilain d'ailleurs, "ya" bien pire même sans accident). Au final la beauté intérieure sera reconnue et l'amour vaincra. Un blockbuster fort bien chié.