En 1943, le régime de Vichy organise l'envoi des enfants des villes bombardées vers les campagnes, pour améliorer leur état de santé, leur moral et leurs conditions de vie. En ville, une institutrice remarque que Jacqueline est une petite fille sous-alimentée et marquée par les sirènes d'alerte. Elle conseille à sa mère de l'envoyer à la campagne par le prochain convoi de l'Ordre des petits réfugiés. Arrivés à la campagne, les enfants sont reçus en centre d'accueil, le temps d'une visite médicale, et sont ensuite confiés à leur famille nourricière. Jacqueline est accueillie par la famille Gilbert, dont le fils est prisonnier en Allemagne. L'institutrice, installée dans le village, visite les parents nourriciers et leur donne la pension du mois. Elle assiste le médecin lors de la consultation médicale mensuelle. Elle garde ainsi le contact avec tous les petits. Jacqueline envoie régulièrement une lettre à ses parents, un bulletin de santé et de travail et un colis de ravitaillement préparé par la mère nourricière. Le gouvernement continue de verser les allocations familiales à ses parents, afin qu'ils puissent rendre visite à leur fille. Pour le régime de Vichy, le bien-être des plus petits est primordial, car ils sont "la France de demain.

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