inconnu(e)
Sur le même thème, l'errance existentielle, que FRANCES HA, Baumbach nous propose des situations rythmées par des dialogues virevoltants qui ne cessent de s'emballer. Ça sent l'héritier de Woody Allen. Un film qui m'a plutôt agacé au début, pour son côté "pétasse", et m'a soudainement séduit grâce à ses nombreuses facettes (du conte philosophique au huis clos vaudevillesque). Brooke (01h19) : "Je crois que je suis malade, mais je sais pas si ma maladie existe. Je reste là, scotchée sur Internet ou devant la télé pendant des heures, avec quelques sursauts de volonté, et après, je mens sur ce que j'ai fait. Et puis je suis tout excitée, l'excitation me submerge et je dors plus, je peux plus rien faire. Je me dis que tout est beau, mais je sais pas comment trouver ma place dans ce monde. [...] J'aurais aimé vivre à l'époque féodale, quand on pouvait pas changer de condition. Qu'on soit roi ou paysan, on se contentait de ce qu'on était.".