Rien à redire, les fondations cinématographiques de cette œuvre se révèlent en béton armé, de par la solidité de l'interprétation des personnages principaux d'où émerge la subtilité du jeu de Mark Rylance dans le rôle de l'espion russe, mais aussi une puissante scénographique qui insidieusement mais aussi efficacement idéalise et encense l'Amérique Eternelle bien loin des fêlures et des fissures existentielles des Rouges et de leur idéologie, montrés comme des êtres lourds, brutaux et fallacieux.