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DIEU, MA MÈRE ET MOI-2015-
Nationalités :
Uruguay219 / Espagne55 / France
Durée : 1h20
Date de sortie en France : 04/05/2016
Récompenses
Mention Spéciale du Jury et FIPRESCI, San Sébastian 2015
Distributeur : Paname Distribution
Visa d'exp. : 139797
Résumé
Pas encore trentenaire, en pleine période de questionnements et de remise en cause et en (dés)ordre, Gonzalo Tamayo est résolument décidé à faire son apostasie, c'est à dire renoncer publiquement à la religion catholique et faire rayer son nom des archives officielles du baptême. Pour cela, il s'en va quérir le père Quiros qui lui propose une prochaine entrevue avec l'évêque de sa juridiction apostolique pour parler de sa radicale démarche. Pour le reste, l'ordinaire du quotidien reprend ses habitudes existentielles : des études qui traînent sans résultats apparents, une liaison qui débute avec une adorable cousine prénommée Pilar, en rupture avec son petit copain Carlos et de réguliers cours de perfectionnement qu'il dispense au jeune Antonio, l'espiègle fils d'une voisine de son immeuble. Peu à peu, avec la complexité des démarches entreprises et une certaine obstruction insidieuse de l'épiscopat, Gonzalo prend conscience de l'hypocrite rigidité du clergé qui lui annonce le rejet de son recours par un vague tribunal administratif. Comble d'infortune et de déconvenue, sa cousine Pilar avec laquelle il envisageait sérieusement de partager la vie, s'est remise avec son ancien tourtereau. Pour mettre un terme définitif aux branquignoles tergiversations de l'Eglise, il finira par agir en conséquence, en arrachant la page idoine du fameux registre qui atteste de son passage aqueux dans les fonds baptismaux.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
Visionnée au 35e Festival International du Film d'Amiens 2015, cette œuvre vénézuélienne (réalisée en Espagne, à Madrid) évoque une inaccoutumée thématique rarement abordé au cinéma, bienvenue et salutaire, mais dont la réalisation manque de souffle revendicatif et d'allègre pétulance, de pugnacité et de véhémence iconoclastes. On se pose aussi la question surnuméraire du pourquoi, presque obsessionnel et maladif du metteur en scène, de filmer son personnage principal souvent allongé, couché, vautré dans un lit, sur un canapé, endormi ou en réveil.