Fiche Film - CRIMSON PEAK

Cité de Buffalo, état de New-York. La jeune Edith Cushing, assaillie par le démon de l'écriture, ne trouve hélas aucun éditeur pour faire paraître sa prose. Dans le milieu guindé et fortuné qu'elle fréquente, un séduisant jeune homme, Thomas Sharpe, lui fait une discrète cour qui va provoquer une toute aussi discrète enquête du riche paternel de la demoiselle sur le charmant prétendant. Hélas le vieux Cushing meurt le crâne fracassé d'un brutal choc sur le rebord d'un lavabo (en fait un assassinat camouflé en accident). Malgré ce dramatique évènement familial, Edith se retrouve bientôt mariée à Thomas, en route pour l'étrange et fascinant manoir de son désormais mari, Allerdale Hall, qu'il partage avec sa sœur Lucille. L'antique et vénérable demeure aurait d'ailleurs besoin de bien des réparations, surtout de la toiture qui laisse pénétrer feuilles mortes, pluie et neige. Une nécessaire et urgente réfection que le jeune homme peine à subvenir grâce à l'exploitation d'un gisement d'argile rouge qu'il essaye de rentabiliser en mettant en place une machine de son invention pour une extraction mécanique et lucrative. Edith de son côté est submergée d'inquiétants cauchemars récurrents où de fantomatiques créatures semblent vouloir lui parler et la mettre en garde.

Critiques et Commentaires

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 15/20

Mélange délicieusement amer entre gothique et fantastique, dans une étonnante et fastueuse scénographie angoissante et pourpre, sur fond d'horribles forfaits incestueux et meurtriers, pour un conte noir digne des grands romans anglais du genre.

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Critique/Commentaire

Critiques - Commentaires Public

Critique de inconnu(e)

Le soin apporté aux décors et aux costumes ne justifie pas que l'on s'attarde sur ce sous REBECCA gore.

Critique de JIPI

Quelques fumeroles de "Rebecca", de "Soupçons", de "Gaslight" et de "La sirène du Mississippi" reversées dans un gothique saisissant, permettant au film d'épouvante d'entretenir ses couleurs en fusionnant sa confiture habituelle avec celle du complot. A savourer en visitant les honorables dimensions d'un opus de qualité dont les fondations esthétiques assurent l'intérêt.Tout en détectant à l'avance les quelques sursauts incontournables programmés ça et là.

Bibliographie

FICHE de Monsieur Cinéma
Libération 14/10/2015