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CAUCHEMARS ET SUPERSTITIONS-1919-
Nationalité :
États-Unis231
Titre VO : When the clouds roll by
Résumé
Un "psychiatre" new-yorkais un peu fêlé, le docteur Ulrich Metz, veut expérimenter et concrétiser in vivo ses tortueuses théories sur la puissance de la suggestion ainsi que ses liens étroits avec la superstition, en prenant comme champ d'investigation et sujet de prédilection un jeune voisin de palier, un certain Daniel Boone Brown, garçon fort influençable et psychiquement plutôt faible et perturbé. Avec la complicité d'un employé de maison, il fait servir au jeune homme, un repas spécialement concocté (oignons et homard) pour provoquer d'intenses perturbations stomacales et de puissants cauchemars déstabilisants. En effet, secoué par une infernale sarabande de spasmes, de douleurs et de convulsions lors de sa digestion et de quelques rêves affreux dans lesquels il est poursuivi par un géant monstrueux et des mains gigantesques, se retrouvant au milieu d'une assemblée féminines et perdant sans cesse son pantalon ou bien traqué par l'ensemble des aliments ingurgités, assailli par des bruits tonitruants provoqués par le concierge (encore un complice du psychiatre) la nuit sera catastrophique pour le pauvre hère. Evidemment avec un pareil repos, le réveil se fera avec au moins deux heures de retard pour rejoindre les bureaux de son oncle qui l'emploie. Mais auparavant, il faudra régler les dégats occasionnés par le débordement de sa douche et de sa baignoire, de sordides malversations mises en place toujours par le concierge qui vont encore ébranler les nerfs du malheureux Daniel Boone Brown. La rencontre fortuite dans les allées d'un parc, à cause d'une bague en opale jetée dans les taillis (parce qu'elle est censée porter malheur) de la jolie Lucette Bancroft, une jeune femme toute aussi superstitieuse que notre héros, donnera lieu à quelques folles péripéties menant le couple jusqu'au fin fond de l'Oklahoma.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Revue une seconde fois aux Giornate del Cinema Muto de Pordenone (2015) cette éblouissante comédie tonitruante et déjantée, avec un Douglas Fairbanks survitaminé, une époustouflante scénographie traversée de quelques gags mémorables, comme celui du baise-main fait par erreur à une patte de poulet dépassant des provisions portées par l'actrice principale, s'écrit comme un inoubliable chef-d'oeuvre du 7e Art.