Aucun résultat pour cette recherche
Nationalité :
Japon94
Titre VO : Kishibe no tabi
Durée : 2h07
Date de sortie en France : 30/09/2015
Distributeur : Version Originale / Condor
Visa d'exp. : 141599
Résumé
Préceptrice de piano pour enfants, Mizuki vit seule depuis trois années, en fait depuis le décès de son mari Yusuke, mort noyé en mer de Toyama. Pourtant c'est sans étonnement outrancier ni frayeur excessive qu'elle l'entrevoit dans son appartement, en apparence bien vivant, en bonne santé et content de la revoir, acceptant de déguster avec appétit et gourmandise les traditionnelles boulettes de haricots rouges, une succulente spécialité de son épouse. Pourtant il est bien mort et lui confie qu'un défunt peut revenir, pour un certain temps, depuis l'autre côté, avant de mourir définitivement. Il lui propose de partir avec lui, à la découverte d'endroits et de gens qu'il a connus durant ces trois années d'errance post-mortem. Leur périple les mène d'abord en train à Yaga à la rencontre d'un vieux bonhomme tout défraîchi, prénommé Shimakage, ancestral distributeur de journaux, lui aussi décédé, mais qui l'ignore et qui héberge avec enthousiasme le couple de passage. Lorsqu'ils repartiront, c'est pour rendre visite à Jinnai et son épouse qui gèrent un petit restaurant et dans lequel Yusuke avait travaillé, particulièrement dans la cuisine, à la confection de délicates ravioles. Leur troisième visite sera pour un certain Hoshitani dans un petit village où notre revenant enseignait aux habitants du lieu des préceptes de cosmogonie, de physique et d'astrologie. Non loin de là, se trouve une imposante cascade qui, selon un sympathique gamin de la famille, serait une porte ouverte vers l'au-delà qui, effectivement permettra à Mizuki de revoir son père depuis longtemps décédé.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Quiconque connaît tant soit peu l'univers fantasmagorique et tourmenté des réalisations de Kiyoshi Kurosawa, dans lequel les revenants et les macchabées sont légions, ne sera pas dépaysé par la structure et les composantes scénaristes du film, mais certainement étonné de l'atmosphère apaisée qui se dégage cette fois-ci, dans une sorte d'harmonie entre deux mondes qui ne seraient que des complémentarités à des existences diverses, multiples, interférentes et fugaces.