A lire ainsi le scénario, on ne peut qu'être séduit par une forme de poésie éthérée, à la frontière du fantastique et des croyances, aux confins de l'évidence et de la sobriété, une mise à nu de l'humain, de ses possibles dérives et de ses fugaces éblouissements. Mais notre réalisateur ne se contente pas de gérer ces lancinances existentielles et vaporeuses, il charge sa barque thaïlandaise de pesantes considérations incongrues, à connotations vaguement bouddhistes, perlées de résonances ésotériques qui ne peuvent que trouver un écho extatique chez certains critiques ébaubis et subjugués par leurs éblouissants discernements cinématographiques.