Retrouvant les lieux enchanteurs et personnels (familiaux) de son percutant et séduisant
premier long métrage, le réalisateur Barbet Schroeder aborde avec émotion et gravité la problématique de la culpabilité et ses corollaires, des faux-fuyants comme l'oubli et l'amnésie, ancrés dans un passé honteux et traumatique. Hélas, les bonnes intentions, qu'elles soient historiques ou morales ne suffisent pas à dissimuler la forte niaiserie de la relation entre les deux générations qui culmine avec un final digne d'un calamiteux roman-photo, entre impérieuse hilarité et lourde consternation.