Aucun résultat pour cette recherche
LE DERNIER DES MOHICANS-1920-
Nationalité :
États-Unis231
Titre VO : The last of the Mohicans
Durée : 1h15
Date de sortie en France : 29/02/1924
Nota
La composition musicale de R.J. Miller et Arthur Kay date de 1993.
Résumé
1757, depuis une colline qui surplombe l'Hudson River, Chingachgook et son fils Uncas décident de prévenir les Anglais du fort Edward qu'un grave danger les menace avec l'arrivée en force des troupes françaises dirigées par l'efficace commandant Montcalm. La délicieuse Cora et sa petite sœur Alice, filles du colonel Munro, en visite au fortin, doivent rejoindre leur paternel au fort William Henry, à deux jours de marche, guidées par le dénommé Magua qui connaît bien des raccourcis à travers la dense forêt canadienne, alors même qu'une petite troupe de soldats s'en va vers la même destination, mais par un chemin plus traditionnel. Il s'avère qu'en fait Magua est un vil personnage qui n'a qu'une idée en tête, enlever la jolie Cora et en faire son épouse. Heureusement Uncas veille et après bien des péripéties, parvient à sauver les deux demoiselles et à les ramener saines et sauves à leur paternel. Alors que les Indiens Hurons, en cheville avec les soldats français sont copieusement fournis en eau de vie pour les stimuler au combat, un accord est finalement signé avec Montcalm qui permet l'évacuation du fortin après sa reddition. Mais à peine sortis de leur casernement, les soldats anglais, ainsi que les femmes et les enfants de la garnison sont décimés par les Peaux-Rouges fortement imbibés et animés d'une violence et d'une rage extrêmes. Cora est obligée de suivre l'odieux Magua pour éviter la mort de sa petite frangine. Une longue course poursuite commence avec Uncas à leurs trousses afin de délivrer la belle qui lui avait témoigné entre temps bien des faiblesses et des attirances. Tous les ingrédients d'une mortelle tragédie sont désormais en place.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Si la réalisation est loin de briller par un excédent qualitatif des prises de vue ou par une interprétation inoubliable d'un ou de plusieurs comédiens au générique, on notera toutefois deux faits marquants dans son scénario, une extrême violence dans les scènes d'affrontements avec les Indiens et un final fort éloigné du traditionnel happy end attendu et réglementaire, souvent prôné par les producteurs. Rendons tout de même grâce aux scrupuleux programmateurs du fameux Festival du Film Muet de Pordenone (2018) pour cette programmation méticuleusement restaurée.