Malgré quelques évidentes lourdeurs cinématographiques, ce premier long métrage d'un comédien d'origine italienne, passé derrière la caméra, a le mérite de dénoncer l'omerta régnant dans la population allemande de l'après-guerre concernant les atrocités nazies commises, en maintenant, vaille que vaille, une constante chape de silence complice et de fausse ou vraie ignorance, d'ailleurs souvent en grande partie entretenue voire encouragée par les forces alliées durant les années 1950.