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LE LABYRINTHE DU SILENCE-2014-
Nationalité :
Allemagne5
Titre VO : Im Labyrinth des Schweigens
Durée : 2h04
Date de sortie en France : 29/04/2015
Themes
Juifs
- cinéma allemand -
Distributeur : Sophie Dulac Distribution
Visa d'exp. : 141432
Résumé
Francfort-sur-Main, année 1958. Un jeune procureur, Johann Radmann, affecté au services des délits et infractions routières, accepte de s'occuper de la plainte formulée par un survivant juif, déporté au camp de concentration d'Auschwitz qui vient de découvrir qu'un ancien tortionnaire nazi enseigne actuellement dans une petite école de banlieue sans aucun problème ni objection politique ou judiciaire. La démission de l'instituteur est requise devant le ministère de l'éducation nationale qui, faute d'enseignants, le maintiendra dans ses fonctions, sans même le suspendre pour une éventuelle enquête administrative. Poursuivant avec opiniâtreté et courage, ses fastidieuses investigations, sans aucune collaboration active de la police, il découvre que l'administration toute entière est aujourd'hui occupée par des petits et des grands nazis dont on occulte volontairement, par fausse ignorance et active dissimulation, l'odieux passé. Cette lourde hostilité se manifeste régulièrement, avec la récurrente accusation de vouloir rouvrir des plaies qui commencent à peine à se cicatriser. Avec l'aide d'un sympathique collègue et d'une dévouée secrétaire, bénéficiant du soutien sans faille de son supérieur, Radmann va s'atteler à une tâche incommensurable, traquer les anciens nazis coupables d'exactions et de meurtres, pour les faire juger par un tribunal allemand, se limitant, pour le moment, uniquement à ceux qui ont sévi dans le camp d'Auschwitz, avec en point de mire, l'ignoble docteur Josef Mengele, exilé en Argentine mais qui régulièrement s'en revient au pays rendre visite à de la parenté.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Malgré quelques évidentes lourdeurs cinématographiques, ce premier long métrage d'un comédien d'origine italienne, passé derrière la caméra, a le mérite de dénoncer l'omerta régnant dans la population allemande de l'après-guerre concernant les atrocités nazies commises, en maintenant, vaille que vaille, une constante chape de silence complice et de fausse ou vraie ignorance, d'ailleurs souvent en grande partie entretenue voire encouragée par les forces alliées durant les années 1950.
Critiques - Commentaires Public
8536
inconnu(e)
Est-ce trop grandiloquent (Nous sommes TOUS ton FIIIIILLLS...)? Le procès apparaît comme un happy end alors que, selon le procureur Bauer lui-même, il a plutôt renforcé le déni du peuple allemand face à son passé nazi. Ceci dit, et j'avais de gros doutes avant de m'informer, en 1958, un jeune procureur allemand pouvait tout à fait ne quasiment rien savoir de ce qui s'était passé à Auschwitz. Ce film n'est donc pas aussi caricatural qu'on pourrait le penser.