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UN PIGEON PERCHÉ SUR UNE BRANCHE PHILOSOPHAIT SUR L'EXISTENCE-2014-
Nationalités : Allemagne / France / Norvège / Suède
Titre VO : En duva satt på en gren och funderade på tillvaron
Durée : 1h41
Date de sortie en France : 29/04/2015
Themes
Surdité
- cinéma suédois -
Racisme
- cinéma suédois -
Réalisation : Roy ANDERSSON
Scénario : Roy ANDERSSON
Prise de vues : Istvan BORBAS et Gergely PALOS
Musique : Hani JAZZAR et Gorm SUNDBERG
Distributeur : Les Films du Losange
Visa d'exp. : 132829
Résumé
Je suis content de savoir que vous allez bien...
En préambule aux insipides et catatoniques déambulations de Sam et Jonathan, deux fastidieux marchands ambulants de farces et attrapes, spécialisés actuellement dans les simili-dents de vampire, les hilarants sacs à rires et autres repoussants masques de pépé édenté, sont proposées trois courtes rencontres avec la mort : le décès brutal d'un ventripotent bonhomme débouchant une bouteille de vin alors que sa compagne cuisine dans la pièce à côté, celui d'une vieille sur son lit d'hôpital ne voulant pas lâcher son sac à main contenant toute sa fortune, celui d'un quidam victime d'une attaque cardiaque à la cantine juste après avoir payé son repas et qu'on va proposer à l'assistance gratuitement. Alors que dans une proche salle de danse, une libidineuse et grassouillette enseignante de tango tripote fébrilement un des danseurs en plein exercice, qu'au bistrot proche, le pédéraste roi Charles VII s'en vient avec sa clique et ses claques rejeter toutes les femmes hors du lieu, nos impavides et calamiteux vendeurs peinent à trouver une clientèle, entre incessantes disputes et constantes jérémiades, avec pour l'un de traumatisants cauchemars simiesques et racistes.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Dernière partie d'une perturbante trilogie, cette saisissante fresque sur la nature humaine, ses errements itératifs et ses médiocrités quotidiennes déstabilise avant tout par une narration non linéaire, une intemporalité historique et dramatique et des récits hallucinés entre réalité virtuelle et maladives projections mentales. Avec toujours en prime et en déprime, des personnages solidement figés dans leur conviction, bouffons ébahis et maladifs, oscillant entre gaieté absurde et tristesse rédhibitoire, qui s'avancent vers un nulle part répétitif, anachronique et désespérément humain, accompagnés de quelques aimables ritournelles et autres harmonieuses comptines d'autrefois.
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