Aucun résultat pour cette recherche
UNE BELLE FIN-2012-
Nationalités : Italie / Grande-Bretagne
Titre VO : Still life
Durée : 1h27
Date de sortie en France : 15/04/2015
Réalisation : Umberto PASOLINI
Scénario : Uberto Pasolini
Prise de vues : Stefano FALIVENE
Musique : Rachel PORTMAN
Distributeur : Version Originale / Condor
Visa d'exp. : 141206
Résumé
Modèle et modeste fonctionnaire dans une structure administrative londonienne, John May a pour mission de mener des recherches afin d'identifier les proches parents de gens décédés qui s'avèrent sans famille connue. Avec une rigoureuse conscience professionnelle et une méticulosité maniaque, il tente de retrouver à l'aide des papiers et des affaires personnelles du défunt, un visage, une voix, une existence qui pourrait accompagner le macchabée vers son ultime demeure. Hélas, fort souvent, il est la seule personne présente à l'enterrement ou la crémation, ayant rédigé auparavant un concis mais précis éloge funèbre concocté à l'aide des indices qu'auront pu lui fournir des éléments du vécu et des relations du disparu. D'une probité extrême et d'une redoutable perspicacité, il poursuit ainsi quotidiennement cet étonnant travail d'enquêteur post-mortem, engrangeant avec méthode dans un grand registre personnel, à chaque fois, une photo de la personne décédée. Un beau jour, alors qu'il menait ses investigations sur les éventuels liens familiaux d'un certain William Stoke retrouvé mort dans son petit logement, il apprend son prochain licenciement, pour des raisons économiques exigeant la fusion de plusieurs autres services annexes.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Que l'on regarde du côté de l'histoire racontée, de l'interprétation principale ou des lieux et décors privilégiés par la mise en scène, on est saisi par une constante actancielle et visuelle qui se cherche et se déploie dans les arcanes de la délicatesse intuitive, d'une finesse éthérée, d'une infinie et diffuse tendresse pour les êtres, malgré la lourde petitesse de leur existence présente ou passée. A mettre aussi au crédit de l'œuvre, une composition hors pair d'Eddie Marsan, véritablement subjugué par son personnage et un final en crescendo d'une pertinence et d'une force émotionnelle, extraordinaires. En effet, la judicieuse juxtaposition visuelle des deux inhumations, empreinte d'une grande tristesse, se trouve finalement transcendée par l'ultime plan final qui dévoile l'hommage pluriel de tous ces morts que John May avait accompagnés, avec déférence et compassion, dans le passé, jusqu'à leur dernière demeure.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Bibliographie