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BAAL-1970-
Nationalité : Allemagne
Titre VO : Baal
Durée : 1h27
Date de sortie en France : 26/11/2014
Genre : DRAME
Réalisation : Volker SCHLÖNDORFF
Inspiration : D'après une pièce de théâtre de Bertolt BRECHT
Prise de vues : Dietrich LOHMANN
Musique : Klaus DOLDINGER
Distributeur : Les Films du Losange
Visa d'exp. : 140705
Résumé
Composé de vingt-trois tableaux d'une durée variable, cette œuvre télévisée de Volker Schlöndorff tente de mettre en scène et en images la fulgurante pièce éponyme de Bertolt Brecht, en fait la première création théâtrale du grand dramaturge allemand. Se succèdent ainsi quelques saynètes acerbes et rugueuses dans lesquelles Fassbinder, incarnant le tonitruant personnage de Baal, dans des soirées lourdement arrosées, invité par la bourgeoisie locale à déclamer ses textes et ses écrits, met toute son énergie et sa conviction à incarner le fécond prosateur rebelle et radical qui s'insurge et vitupère contre son public nauséeux et guindé. Ces rapports de force haineux et méprisants à l'égard de la société se retrouvent de même dans ses relations avec l'individu, le compagnon de route ou de misère et plus spécifiquement dans sa relation avec l'élément féminin qu'il côtoie, utilise et rejette ensuite véhémentement. Ce virulent rejet de l'autre semblait quelques temps faire une exception avec son ami Eckart qu'il finit tout de même par poignarder mortellement. C'est seulement en communion avec la sauvagerie des éléments naturels, le ciel, l'eau, la boue, la forêt qu'une symbiose semble exister dans ses aspirations vers l'universalité, la pureté et le repos éternel.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 9/20
Qui a eu la chance de lire ou de voir la sublime (première) pièce écrite par Bertolt Brecht ne peut que ressortir amèrement déçu de la projection de cette œuvre cacophonique, brouillonne et atone qui dénature profondément la subtile violence et la troublante sensualité présentes en permanence dans le continuum du texte original. Ainsi, certains personnages littéraires resteront à jamais ancrés dans notre fictive représentation personnelle qui fait que Marcello Mastroanni ne sera jamais le Meursault d'Albert Camus ni Rainer-Werner Fassbinder, le Baal de Bertolt Brecht.
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Bibliographie