Qui a eu la chance de lire ou de voir la sublime (première) pièce écrite par Bertolt Brecht ne peut que ressortir amèrement déçu de la projection de cette œuvre cacophonique, brouillonne et atone qui dénature profondément la subtile violence et la troublante sensualité présentes en permanence dans le continuum du texte original. Ainsi, certains personnages littéraires resteront à jamais ancrés dans notre fictive représentation personnelle qui fait que Marcello Mastroanni ne sera jamais le Meursault d'Albert Camus ni Rainer-Werner Fassbinder, le Baal de Bertolt Brecht.