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JE SUIS LE SEIGNEUR DU CHATEAU-1988-
Nationalité : France
Durée : 1h28
Date de sortie en France : 08/02/1989
Genre : DRAME
Themes
Employé(e)s de maison
- cinéma français -
Enfance
- cinéma français -
Réalisation : Régis WARGNIER
Scénario et Dialogues : Régis WARGNIER et Alain LE HENRY
Inspiration : D'après le roman I'm the king of the castle de Susan HILL
Prise de vues : François CATONNE et Michel SOURIOUX
Musique : Sergei PROKOFIEV
Montage : Geneviève WINDING
Cascades : Daniel VÉRITÉ
Distributeur : AAA
Visa d'exp. : 67827
Résumé
Début de l'année 1954, quelque part en Bretagne. Thomas Breaud vient de perdre sa mère. Son père fait venir au château, une dénommée Madame Vernet et son fils Charles pour la fonction de gouvernante. Le père de Charles quant à lui est porté disparu en Indochine. Rapidement, d'étroits et insidieux rapports de force vont se tisser entre les deux mômes jusqu'au dramatique dénouement final.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Second film du metteur en scène qui confirme avec talent et sensibilité, les richesses dévoilées précédemment dans "La femme de ma vie".
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Critiques - Commentaires Public
Hérédité quand tu nous tiens ! Le fils du châtelain et le fils de la bonne. Apparemment rien ne devrait les séparer : mêmes jeux, même âge, même façon encore candide d'aborder la vie. Mais le fils du châtelain s'identifie à l'image du père dont il rêve et amorce un jeu de cruauté digne d'une bête sauvage qui défend son territoire et qui n'a d'autre but que d'asservir celui qui n'a pas choisi d'être là. Et lorsque, enfin la guerre s'apaise, c'est l'autre qui ne supportera pas de voir sa mère épouser le vrai "seigneur du château". Cruel et beau, illustration pertinente des conflits oedipiens et des frustrations enfantines souvent mal perçues par le monde adulte.
"Il ne s'agit plus de vivre, il faut règner" décline le fils du châtelain au début du film. Et la lutte pour le "pouvoir" peut commencer. Ce qu'il y a de plus fascinant, dans cette confrontation, c'est justement la personnalité des deux jeunes garçons, qui font une composition hallucinante. En revanche, la réalisation (et là, Wargnier persiste et signe) pêche par trop de lourdeurs. D'un gothique mastoc, le film s'empêtre dans son armure.
Bibliographie