Ces longues et laborieuses investigations judiciaires qui ont duré une bonne dizaine d'années ne sont rien en face de la pénibilité et du harassement ressentis par l'imprudent et suicidaire spectateur durant les cent-vingt minutes que perdure la projection. Une œuvre calamiteuse, vaguement narcissique et d'une pachydermique redondance dans le déroulement de son intrigue hantée par des acteurs qui s'ennuient à mourir, des cadavres féminins toujours explicitement déshabillés, gorge tranchée et foufoune en l'air et des dialogues frisant tout juste le cours élémentaire simplifié.