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GORNICHNAYA DHZENNI-1918-
Film Muet
Réalisation : Yakov PROTAZANOV
Scénario : Yakov PROTAZANOV
Prise de vues : Fedote BOURGASSOFF
Résumé
La vieille comtesse Chamberot et sa fille Jenny se retrouvent ruinées à la mort du paternel de la jeune fille, un fieffé joueur qui avait englouti sa fortune dans son irrépressible et folle passion, obligeant cette dernière à solliciter un emploi de domestique, sous un faux nom et avec de fausses références, auprès de la baronne Anger qui avait passé une petite annonce dans le journal local. Avec le temps, le jeune fille, par sa gentillesse et son dévouement, suscite l'appréciation de François, le vieux majordome de la maison, mais aussi l'attention de George, le propre fils de la vieille aristocrate qui se sent plein d'attirances pour la jolie et fringante domestique. Mais la lourde et profonde différence de classe empêche évidemment aux sentiments de se manifester ouvertement et de se concrétiser, malgré quelques comportements anachroniques de Jenny (elle joue du piano, lit des romans en anglais) qui trahissent partiellement ses origines nobiliaires, du moins cultivées. Le jeune baron quant à lui prend de plus en plus souvent partie pour sa délicieuse employée, la défendant contre une accusation de vol fomentée par un vindicatif et sournois valet, mais aussi contre les insidieuses et graveleuses privautés induites par un camarade officier en visite dans la propriété qui vont le mener à provoquer ce dernier en duel. Devant l'inextricable situation d'une relation a priori impossible, Jenny songe à quitter son emploi et sera finalement reconnue par un médecin de passage qui s'avère être celui qui avait dans le passé soigné sa mère malade. Ses nobles origines désormais révélées, rien n'empêche plus une comtesse, même désargentée, d'épouser un riche baron.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Encore une agréable surprise proposée par cette 33ème édition du Festival du film muet de Pordenone, avec une somptueuse partition musicale de Günter Buchwald au piano pour ce faux mélodrame plein de diffuse finesse et de discrètes subtilités.
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